15. De Freissinières à Eygliers (GTE VTTAE)

D’antan, l’huile permettait aux habitants de Freissinières de cuisiner mais aussi de s’éclairer. L’huile de noix ou d’amandes était difficile à produire du fait de l’altitude. Le prunier de Briançon résiste en montagne et les prunes jaunes de cet arbre fruitier contiennent des amandes. Ces amandes étaient pressées dans des moulins pour produire une huile aux vertus médicinales : l’huile de marmotte. 

Cette plante aux grappes fournies de fleurs blanc crème formant de grosses touffes dressées pousse généralement en belles populations sur les éboulis et les pentes rocailleuses calcaires. Endémique ouest-alpin, elle n’est présente en France que dans la partie sud des Alpes.  Même si elle est assez fréquente dans le Pays des Écrins, elle bénéficie d'une protection nationale.

Cet oiseau se caractérisant par son long bec robuste fréquente les bois et forêts où elle se remise le jour et les prairies humides où elle se nourrit la nuit. Très discrète, elle peut se faire repérer par son chant qui ressemble plutôt à un grognement. La plupart des bécasses sont migratrices. Elles hivernent dans tout le pourtour méditerranéen ainsi que sur le littoral Atlantique, et nichent en Europe du nord et en Russie. Cependant une partie des effectifs est quasiment sédentaire.

Ce hameau de quelques maisons est sur la commune de Champcella. Le nom Faure, commun dans la région du sud-est de la France, est issu de l'occitan. Il désignait un forgeron. Ce nom est également fréquent en toponymie et les lieux dit « les Faures », où vivait le forgeron, se retrouvent souvent.

De nombreux papillons profitent du soleil le long de la piste. L’un d’eux est très facile à reconnaître. Tout en noir et blanc, il a été nommé demi-deuil, peut-être parce que son « inventeur » était pessimiste ! Les anglais ont privilégié le blanc, qui l’on nomme « marbled white », le blanc marbré ! C’est un papillon commun dont les chenilles se nourrissent de graminées.