Du Noyer à Chaillol
Le Noyer

3. Du Noyer à Chaillol

Faune
Histoire et architecture
Point de vue
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Au menu de cette étape, une longue échappée en versant sud du bas Champsaur. Après un départ facile et un petit tour dans le Valgaudemar, il faut grimper jusqu'à Chaillol 1600.

Une piste descendante met fin au versant ubac du bas Champsaur. Place à présent au soleil . Après avoir traversé le Drac, une montée raide attend les cyclistes pour rejoindre Beaurepaire et son sentier du bocage. On profite d'une boucle agréable dans le sauvage Valgaudemar  avant d'affronter ensuite une longue traversée ascendante jusqu’à la Station de Chaillol 1600.


Les 12 patrimoines à découvrir

  • Histoire

    Dominique Villars

    Le botaniste Dominique Villars est né au Noyer en 1745. Il s’intéressa très jeune à la botanique et, avec son ami, Dominique Chaix, curé botaniste de la Roche des Arnauds, il découvrit de nombreuses espèces nouvelles. Il rédigea « L’histoire des plantes du Dauphiné » regroupant 3000 espèces. Peu avant sa mort en 1814, il fut nommé par l’Empereur « professeur de botanique » à l’école spéciale de médecine de Strasbourg. 

  • Faune

    Le chevreuil

    Avec ses forêts, le Noyer présente un milieu propice à l’expansion du chevreuil. Venus d’Italie, de l’Isère et de la Drôme, ils se sont rajoutés à une quarantaine d’individus lâchés entre 1969 et 1975 dans les forêts voisines de Durbon et du Morgon. Cet animal discret se reconnaît à son pelage brun roux et à sa tache blanche située à l’arrière de l’animal.

  • Faune

    Sonneur à ventre jaune

    Entre les montagnes et le Drac, l'eau circule sous forme de torrent, de canaux d’irrigation et en profondeur dans les sédiments des terrasses fluvio-glacières sur lesquelles le bocage s'est installé. Au gré des couches de matériaux d'érosions plus ou moins grossiers et des couches d'argiles imperméables, des sources se forment et alimentent de petites mares . Le sonneur à ventre jaune est un petit crapaud qui apprécie ces habitats pour s’épanouir. L'espèce est en fort déclin sur l'ensemble de son aire de répartition, en raison de la raréfaction des milieux qu'elle affectionne. En cause figure l’assèchement, le drainage, la création de barrages , des travaux de terrassement ou de débardage... La population de ce petit amphibien est suivie par les agents du Parc national.
  • Flore

    Le bocage champsaurin

    Le paysage bocager du Bas Champsaur est unique dans les Hautes-Alpes. Son réseau de haies et de canaux qui entourent les parcelles a permis de maintenir une agriculture de qualité. Grâce au financement de la Région et de l’Europe pour entretenir ce patrimoine culturel et biologique, on peut y observer 70 espèces d’arbres et arbustes et plus de 80 espèces d’oiseaux. 

  • Histoire

    Le Valgaudemar

    La tradition attribue le nom de la vallée au chef burgonde « Gaudemar », qui s'y serait retiré au VIème siècle. Les « Gaudemarous » ont longtemps vécu d’une agriculture de survie et d’extraction minière. La conquête alpine arrive dans la moitié du XIXème siècle et le développement du tourisme dans les années 60. 30 sommets dépassent les 3000 m. Le point culminant, les Bancs (3669 m), ferme le fond de cette étroite et longue vallée glaciaire.

  • Faune

    Richesse ornithologique

    Trente années d’inventaires attentifs ont permis de recenser 220 espèces d’oiseaux dans la vallée. Une richesse exceptionnelle qui tient tant à la variété des paysages (entre bocage, zones humides, forêts et haute montagne) qu’à la situation charnière du Champsaur : plus tout à fait nord-alpin, déjà bien ouvert sur le sud par les seuils de Manse et de Bayard, propice aux échanges et donc aux migrateurs tels aigrettes, sarcelles, kobez ou gobemouches …
  • Flore

    Prairies de fauche

    Lorsqu’elles n’ont pas été bouleversées par les techniques récentes de fertilisation et d’ensilage, elles abritent encore régulièrement une cinquantaine d’espèces végétales. Les plus emblématiques tels le narcisse des poètes, le salsifis des Alpes, la sauge des prés, le sainfoin, le trolle d’Europe rythment tour à tour les paysages de leurs variations colorées.

  • Flore

    Bocage

    Le bocage, un paysage assez commun en France avant guerre mais qui a conservé ici, à plus de mille mètres d’altitude, une belle diversité. Un maillage de haies de culture, de prés et de bois qui se révèle très favorable à une multitude d’oiseaux. Parmi eux nombre de passereaux communs (pie grièches, tariers, bruants, cailles, torcols…) dont les effectifs en France déclinent parfois d’une manière inquiétante. La richesse n’est donc pas faite que de raretés !

  • Histoire

    Chapelle des Pétêtes

    Cette chapelle est une curiosité, en même temps qu’une œuvre remarquable de l’art populaire. Les « Petêtes » sont ici des poupées. On raconte qu'en l’an 1730, un berger du nom de Pascal, qui était aussi maçon à ses heures, se mit à tailler des pierres. Tout l’hiver, il tailla ses pierres et quand il eut assez buriné, il creusa la terre puis plaça pierre sur pierre. Quand il eut terminé, le hameau de l’Aubérie possédait une coquette chapelle de montagne. Mais notre mystérieux berger avait ménagé dans la façade de la chapelle des sortes de niches. A nouveau, il se mit à travailler la pierre, avec plus de minutie et d’amour, car c’était à des statues qu’il travaillait. Après 11 années de travail, il finit son ouvrage en 1741, date à laquelle il plaça une croix monumentale devant la chapelle.
  • Géologie et géographie

    Les Infournas

    La localité se compose de deux hameaux :
    - les Infournas-bas, ancien chef-lieu de la commune, avec la mairie et l'église, situé à 1 245 m.
    - les Infournas-hauts, point de départ de randonnées en montagne, s'élève à 1 373 m.
    L'accès à la vallée du Drac, axe vital de la région, ne peut se faire que par deux routes sinueuses, l'une au nord-ouest vers Chauffayer, qui se trouve à 10 km, l'autre au sud
    vers Saint-Bonnet-en-Champsaur, à 7 km. La majeure partie du territoire est constitué par les pentes inhospitalières et fortement ravinées du Cuchon et du Queyron. Au sud, les bois constituent sa seule vraie richesse.

  • Architecture

    Architecture du Champsaur

    Les paysages d’aujourd’hui et les maisons ne sont pas le fruit du hasard. Ils portent la trace de l’homme qui, moins animé du souci de faire de belles choses que d’une volonté fonctionnelle rigoureuse, a trouvé les meilleures relations qu’il convenait d’avoir avec son pays. Dans la partie nord-sud de la vallée du Drac, région ventée par la bise souvent froide, on connaissait le bocage et les bâtiments sont très serrés, avec un mur pratiquement aveugle au Nord. Sur les balcons de l’est comme à St-Michel-de-Chaillol ou St-Julien-en-Champsaur, on recherche le soleil : la façade présente souvent un vaste porche.
  • Histoire

    Toponymie du "Champsaur"

    Le nom "Champsaur" connaît une douzaine d’origines. L ‘étymologie la moins vraisemblable est évidemment la plus jolie est celle de « champ d’or » car Napoléon se serait écrié en découvrant le pays « quel beau champ d’or !". On trouve aussi le "champ des lézards" (sauros en grec signifie « lézard  ») ou le "champ des Sarrasins" (campus sauracenorum) à cause des nombreuses invasions de ces derniers . Mais l’étymologie la plus probable viendrait de "campus saurus", le champ ou la campagne de Saurus, nom du propriétaire de l’époque.

Description

Il s'agit de la plus dure étape du raid ! Le départ se fait agréable par la piste descendante qui longe la montagne du Faraut, jusqu'à rejoindre Lacoue et la Guinguette. Après avoir traversé la RN 85  /!\ au Pont de la Guinguette, les choses sérieuses commencent : il faut assurer la montée jusqu’à Beaurepaire. Le sentier prend la direction de Saint Eusèbe-en-Champsaur, après quoi une récupération est possible en bouclant le court sentier du Bocage. Après un petit tour dans le Valgaudemar (l'itinéraire emprunte un petit bout du GR 50) et la montée au lac de Roaffan, traverser jusqu’aux Infournas en passant par les pittoresques villages de la Motte-en-Champsaur et de Charbillac (préférer le sentier à la D123). Les jambes sont déjà lourdes après 1000 m de dénivelé, mais il faudra encore remonter dans le beau vallon de Galaurie pour passer devant la Maison Forestière de Subeyrannes. La vue sur la vallée et le parcours des deux jours précédents y est superbe. Traverser le bois de Barbeyroux et longer ensuite le canal de Mal Cros, seul sentier étroit de la journée, et c’est enfin l’arrivée à Chaillol 1600.

  • Départ : Le Noyer
  • Arrivée : Chaillol
  • Communes traversées : Le Noyer, Chauffayer, Saint-Eusèbe-en-Champsaur, Les Costes, La Motte-en-Champsaur, Les Infournas, Bénévent-et-Charbillac, Saint-Bonnet-en-Champsaur, Saint-Julien-en-Champsaur et Saint-Michel-de-Chaillol

Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Faucon pèlerin

Nidification du Faucon pèlerin.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Faucon pèlerin en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !

En cas de survol merci de rester au-dessus de 1960m d’altitude à une distance de 300m sol.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1560m d'altitude !

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Recommandations

Partir tôt : l'étape est longue . Il peut faire assez chaud sur cette étape en été. Penser à partir avec suffisamment d'eau !


Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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