Du Noyer aux Borels par Chaillol
Le Noyer

2. Du Noyer aux Borels par Chaillol

Faune
Flore
Point de vue
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Après avoir profité d'un départ facile et un petit tour dans le Valgaudemar il faut effectuer une belle montée jusqu’à Chaillol 1600. S'en suit une traversée technique et intéressante  avant de rejoindre les Richards et savourer la descente sur Champoléon.

Cette longue étape en versant sud du Champsaur commence par une piste descendante jusqu’au Drac et une montée raide pour rejoindre Beaurepaire et le Valgaudemar. Elle précède une longue ascension jusqu’à la Station de Chaillol 1600. Il faut traverser ensuite sous le palastre par une séries de single tracks typés « Enduro ». Après une dernière montée aux Richards, une belle descente sur Champoléon vient clore cette étape.


Les 19 patrimoines à découvrir

  • Faune

    Le chevreuil

    Avec ses forêts, le Noyer présente un milieu propice à l’expansion du chevreuil. Venus d’Italie, de l’Isère et de la Drôme, ils se sont rajoutés à une quarantaine d’individus lâchés entre 1969 et 1975 dans les forêts voisines de Durbon et du Morgon. Cet animal discret se reconnaît à son pelage brun roux et à sa tache blanche située à l’arrière de l’animal.

  • Faune

    Sonneur à ventre jaune

    Entre les montagnes et le Drac, l'eau circule sous forme de torrent, de canaux d’irrigation et en profondeur dans les sédiments des terrasses fluvio-glacières sur lesquelles le bocage s'est installé. Au gré des couches de matériaux d'érosions plus ou moins grossiers et des couches d'argiles imperméables, des sources se forment et alimentent de petites mares . Le sonneur à ventre jaune est un petit crapaud qui apprécie ces habitats pour s’épanouir. L'espèce est en fort déclin sur l'ensemble de son aire de répartition, en raison de la raréfaction des milieux qu'elle affectionne. En cause figure l’assèchement, le drainage, la création de barrages , des travaux de terrassement ou de débardage... La population de ce petit amphibien est suivie par les agents du Parc national.
  • Flore

    Le bocage champsaurin

    Le paysage bocager du Bas Champsaur est unique dans les Hautes-Alpes. Son réseau de haies et de canaux qui entourent les parcelles a permis de maintenir une agriculture de qualité. Grâce au financement de la Région et de l’Europe pour entretenir ce patrimoine culturel et biologique, on peut y observer 70 espèces d’arbres et arbustes et plus de 80 espèces d’oiseaux. 

  • Histoire

    Le Valgaudemar

    La tradition attribue le nom de la vallée au chef burgonde « Gaudemar », qui s'y serait retiré au VIème siècle. Les « Gaudemarous » ont longtemps vécu d’une agriculture de survie et d’extraction minière. La conquête alpine arrive dans la moitié du XIXème siècle et le développement du tourisme dans les années 60. 30 sommets dépassent les 3000 m. Le point culminant, les Bancs (3669 m), ferme le fond de cette étroite et longue vallée glaciaire.

  • Faune

    Richesse ornithologique

    Trente années d’inventaires attentifs ont permis de recenser 220 espèces d’oiseaux dans la vallée. Une richesse exceptionnelle qui tient tant à la variété des paysages (entre bocage, zones humides, forêts et haute montagne) qu’à la situation charnière du Champsaur : plus tout à fait nord-alpin, déjà bien ouvert sur le sud par les seuils de Manse et de Bayard, propice aux échanges et donc aux migrateurs tels aigrettes, sarcelles, kobez ou gobemouches …
  • Flore

    Prairies de fauche

    Lorsqu’elles n’ont pas été bouleversées par les techniques récentes de fertilisation et d’ensilage, elles abritent encore régulièrement une cinquantaine d’espèces végétales. Les plus emblématiques tels le narcisse des poètes, le salsifis des Alpes, la sauge des prés, le sainfoin, le trolle d’Europe rythment tour à tour les paysages de leurs variations colorées.

  • Flore

    Bocage

    Le bocage, un paysage assez commun en France avant guerre mais qui a conservé ici, à plus de mille mètres d’altitude, une belle diversité. Un maillage de haies de culture, de prés et de bois qui se révèle très favorable à une multitude d’oiseaux. Parmi eux nombre de passereaux communs (pie grièches, tariers, bruants, cailles, torcols…) dont les effectifs en France déclinent parfois d’une manière inquiétante. La richesse n’est donc pas faite que de raretés !

  • Histoire

    Chapelle des Pétêtes

    Cette chapelle est une curiosité, en même temps qu’une œuvre remarquable de l’art populaire. Les « Petêtes » sont ici des poupées. On raconte qu'en l’an 1730, un berger du nom de Pascal, qui était aussi maçon à ses heures, se mit à tailler des pierres. Tout l’hiver, il tailla ses pierres et quand il eut assez buriné, il creusa la terre puis plaça pierre sur pierre. Quand il eut terminé, le hameau de l’Aubérie possédait une coquette chapelle de montagne. Mais notre mystérieux berger avait ménagé dans la façade de la chapelle des sortes de niches. A nouveau, il se mit à travailler la pierre, avec plus de minutie et d’amour, car c’était à des statues qu’il travaillait. Après 11 années de travail, il finit son ouvrage en 1741, date à laquelle il plaça une croix monumentale devant la chapelle.
  • Géologie et géographie

    Les Infournas

    La localité se compose de deux hameaux :
    - les Infournas-bas, ancien chef-lieu de la commune, avec la mairie et l'église, situé à 1 245 m.
    - les Infournas-hauts, point de départ de randonnées en montagne, s'élève à 1 373 m.
    L'accès à la vallée du Drac, axe vital de la région, ne peut se faire que par deux routes sinueuses, l'une au nord-ouest vers Chauffayer, qui se trouve à 10 km, l'autre au sud
    vers Saint-Bonnet-en-Champsaur, à 7 km. La majeure partie du territoire est constitué par les pentes inhospitalières et fortement ravinées du Cuchon et du Queyron. Au sud, les bois constituent sa seule vraie richesse.

  • Architecture

    Architecture du Champsaur

    Les paysages d’aujourd’hui et les maisons ne sont pas le fruit du hasard. Ils portent la trace de l’homme qui, moins animé du souci de faire de belles choses que d’une volonté fonctionnelle rigoureuse, a trouvé les meilleures relations qu’il convenait d’avoir avec son pays. Dans la partie nord-sud de la vallée du Drac, région ventée par la bise souvent froide, on connaissait le bocage et les bâtiments sont très serrés, avec un mur pratiquement aveugle au Nord. Sur les balcons de l’est comme à St-Michel-de-Chaillol ou St-Julien-en-Champsaur, on recherche le soleil : la façade présente souvent un vaste porche.
  • Histoire

    Toponymie du "Champsaur"

    Le nom "Champsaur" connaît une douzaine d’origines. L ‘étymologie la moins vraisemblable est évidemment la plus jolie est celle de « champ d’or » car Napoléon se serait écrié en découvrant le pays « quel beau champ d’or !". On trouve aussi le "champ des lézards" (sauros en grec signifie « lézard  ») ou le "champ des Sarrasins" (campus sauracenorum) à cause des nombreuses invasions de ces derniers . Mais l’étymologie la plus probable viendrait de "campus saurus", le champ ou la campagne de Saurus, nom du propriétaire de l’époque.
  • Géologie et géographie

    Le Vieux Chaillol

    Très visible du Champsaur et au-delà de Gap, le Vieux Chaillol est constitué comme le massif des Ecrins de roches granitiques issues du socle de l’ère primaire qui ont surgi rapidement il y a environ 5 millions d’années. Mais les roches du Vieux Chaillol ont subi une recristallisation particulière et se sont transformées en conglomérats et schistes métamorphiques.

  • Flore

    Le pin sylvestre

    Le pin sylvestre se reconnaît à son long tronc brun rougeâtre et sa ramure peu fournie. Les aiguilles, gris-vert, légèrement recourbées, sont regroupées par 2. Il a besoin de beaucoup de soleil et se contente d’un sol pauvre et sablonneux qui ne convient pas aux autres arbres. Son bois est léger et de bonne qualité.

  • Petit patrimoine

    La chapelle des Roranches

    Édifiée en 1780 sur l'emplacement d'une ancienne chapelle dédiée à Notre Dame de l'Assomption la chapelle des Roranches est dédiée à Saint-Pancrace, protecteur des animaux domestiques. De facture architecturale modeste elle est très représentative des petits édifices cultuels du bocage champsaurin ou, comme souvent en montagne les matériaux utilisés ont été extrait sur place. Elle fait l'objet de deux campagnes de restauration depuis 2013 accompagnées par le Parc national des Ecrins. La première s'est attachée à la stabilisation de la voûte en plein cintre et à la réfection de la charpente et couverture dans son matériau d'origine, l'ardoise. La seconde campagne à permis de restaurer les enduits extérieurs et intérieurs et leurs badigeons, les vitraux et les planchers.

  • Faune

    Le Circaète Jean le Blanc

    Ce rapace se reconnaît à sa tête volumineuse, son envergure respectable (1.80m) et à son plumage blanc sous les ailes et le corps. Malgré sa taille, il mange peu de petits mammifères. Son alimentation se compose surtout de lézards et de serpents. Quand il chasse, sa position en vol, face au vent, est caractéristique : vol statique, les ailes déployées en « Saint Esprit »

  • Petit patrimoine

    Les Richards

    Perché à 1548 m d'altitude au-dessus du Pont-du-Fossé sur la commune de Saint-Jean-Saint-Nicolas, le hameau des Richards est un havre de tranquillité. La vue est splendide sur les deux Autanes et le bocage champsaurin. C'est un départ de randonnée très prisé pour les balcons ou le sommet du Palastre et un décollage de vol libre pour les adeptes du vol de distance. Il n'est pas rare qu'un pilote se pose à Grenoble et parfois même à Chamonix après une longue journée de vol au départ des Richards ! Le record est de 162 km avec un atterrissage à Chamonix en 2002. 

  • Faune

    Le bouquetin

    En remontant quelques minutes en fond de vallée, vous pourrez observer des bouquetins. En septembre 1994 fut lâchée à Champoléon, une trentaine de bêtes provenant de la Vanoise par les agents du Parc national des Ecrins. Plus lourd (100 kg) et moins farouche que le chamois, ce superbe animal, proche de la chèvre domestique, a manqué de disparaître des Alpes. Totalement protégé en France, il est à présent sauvé de l’extinction.

  • Histoire

    Les Borels

    C’est le bourg le plus important de la commune de Champoléon (il n’y a pas de hameau portant ce nom). Jusque vers la guerre de 1914, la vallée vivait forcément en circuit fermé pour tout ce qui était nécessaire à la vie de tous les jours. Aux Borels on trouvait un tisserand (laine et chanvre ), un meunier-boulanger, un forgeron, un maçon, un culottière et dans les autres hameaux, un sabotier, deux meuniers, un scieur, un menuisier-ébéniste, deux cordonniers. Ces derniers travaillaient à domicile.
  • Petit patrimoine

    La Maison du Berger

    Fondée en mémoire du berger et écrivain Pierre Mélet, la Maison du berger est un centre d'interprétation et de recherche sur les cultures pastorales alpines. C’est un lieu d'accueil et de médiation culturelle pour tous les publics. On y trouve une exposition,  des animations pédagogiques pour les scolaires mais aussi une bibliothèque pour les professionnels et les chercheurs et une boutique. 


Description

Il s'agit de la plus dure étape du raid ! Départ agréable par une piste descendante qui longe la montagne du Faraut jusqu'à rejoindre Lacoue et la Guinguette. Après avoir traversé la RN 85 /!\ au Pont de la Guinguette, les choses sérieuses commencent avec une bonne montée. Le sentier prend la direction de Saint Eusèbe-en-Champsaur, après quoi une récupération est possible en bouclant le court sentier du Bocage qui mène à Beaurepair. Après un petit tour dans le Valgaudemar, (l'itinéraire emprunte un petit bout du GR 50) , traverser jusqu’aux Infournas en passant par les pittoresques villages de la Motte et de Charbillac  (préférer le sentier à la D123). Remonter dans le vallon de Galaurie pour passer devant la Maison forestière de Subeyrannes. Traverser le Bois de Barbeyroux puis longer le canal de Mal Cros. Après une montée intéressante et technique, atteindre le GR de pays au dessus de Chaillol 1600. Aux Aiguilles de Famouroux, quitter alors le GR par un sentier pentu /!\ qui rejoint une piste qu'il faut poursuivre sur la gauche. Au Vernet, ne pas manquer la bifurcation, et prendre un sentier à gauche qui permet de rejoindre les Roranches. Après le village, arrive encore un beau passage enduro /!\  qui permet d'atteindre la source de la Doue et la piste de la cabane de la Baumette. Une dernière montée jusqu’aux Richards et il ne reste plus qu’à apprécier la traversée et la descente (direction La Coche et le plateau du même nom) sur la fraîche vallée de Champoléon jusqu'à arriver aux Borels.

  • Départ : Le Noyer
  • Arrivée : Les Borels - Champoléon
  • Communes traversées : Le Noyer, Chauffayer, Saint-Eusèbe-en-Champsaur, Les Costes, La Motte-en-Champsaur, Les Infournas, Bénévent-et-Charbillac, Saint-Bonnet-en-Champsaur, Saint-Julien-en-Champsaur, Saint-Michel-de-Chaillol, Saint-Jean-Saint-Nicolas et Champoléon

Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal


Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone et de privilégier un survol de la zone à une distance de survol de 300m sol soit à une altitude minimale de 2450m.

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Faucon pèlerin

Nidification du Faucon pèlerin.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Faucon pèlerin en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !

En cas de survol merci de rester au-dessus de 1960m d’altitude à une distance de 300m sol.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Faucon pèlerin

Nidification du Faucon pèlerin.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Faucon pèlerin en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !

En cas de survol merci de rester au-dessus de 2200m d’altitude à une distance de 300m sol.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1560m d'altitude !

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Tétras lyre - hiver

Zone de refuge hivernal pour le Tétras lyre. Merci de veiller à respecter le balisage.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.déc.
Contact :
Fédération départementale des chasseurs des Hautes-Alpes : 
Pierre-Frédéric Galvin : pierre-frederic.galvin@fdc05.com

Membre de l'Observatoire des Galliformes de montagne
Virginie Dos Santos : ogm.vds@gmail.com
Blandine Amblard : ogm.amblard@gmail.com

Tétras lyre - hiver

Zone de refuge hivernal pour le Tétras lyre. Merci de veiller à respecter le balisage.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.déc.
Contact :
Fédération départementale des chasseurs des Hautes-Alpes : 
Pierre-Frédéric Galvin : pierre-frederic.galvin@fdc05.com

Membre de l'Observatoire des Galliformes de montagne
Virginie Dos Santos : ogm.vds@gmail.com
Blandine Amblard : ogm.amblard@gmail.com

Recommandations

Partir tôt car l'étape est longue. Il peut faire assez chaud sur cette étape en été, pensez à prendre suffisamment  d'’eau ! Quelques parcs à vaches à ouvrir. Pensez à bien les refermer.


Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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