Des Borels à La Motte en Champsaur (trail)
Champoléon

3. Des Borels à La Motte en Champsaur (trail)

Histoire et architecture
Point de vue
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Une sympathique course en Balcons sud sous les falaises du Palastre et forêts de mélèzes de la vallée du Champsaur.

Terres ancestrales travaillées par la main de l'homme, cette étape est loin d'être monotone. Vallée marquée par l'histoire entre savoir-faire et religion, où vivent aujourd'hui des hommes et des femmes qui perpétuent les traditions. Progresser à travers des paysages bucoliques entre réseaux de haie et canaux tout en appréciant en arrière-plan la chaîne du Dévoluy.

Les 14 patrimoines à découvrir

  • Petit patrimoine

    La Maison du Berger

    Fondée en mémoire du berger et écrivain Pierre Mélet, la Maison du berger est un centre d'interprétation et de recherche sur les cultures pastorales alpines. C’est un lieu d'accueil et de médiation culturelle pour tous les publics. On y trouve une exposition,  des animations pédagogiques pour les scolaires mais aussi une bibliothèque pour les professionnels et les chercheurs et une boutique. 

  • Histoire

    Les Borels

    C’est le bourg le plus important de la commune de Champoléon (il n’y a pas de hameau portant ce nom). Jusque vers la guerre de 1914, la vallée vivait forcément en circuit fermé pour tout ce qui était nécessaire à la vie de tous les jours. Aux Borels on trouvait un tisserand (laine et chanvre ), un meunier-boulanger, un forgeron, un maçon, un culottière et dans les autres hameaux, un sabotier, deux meuniers, un scieur, un menuisier-ébéniste, deux cordonniers. Ces derniers travaillaient à domicile.
  • Faune

    Le bouquetin

    En remontant quelques minutes en fond de vallée, vous pourrez observer des bouquetins. En septembre 1994 fut lâchée à Champoléon, une trentaine de bêtes provenant de la Vanoise par les agents du Parc national des Ecrins. Plus lourd (100 kg) et moins farouche que le chamois, ce superbe animal, proche de la chèvre domestique, a manqué de disparaître des Alpes. Totalement protégé en France, il est à présent sauvé de l’extinction.

  • Histoire

    Champoléon

    Aux 24 questions posées par les procureurs des Etats Généraux du Dauphiné, les Consuls de Champoléon répondirent en 1789 : «  Champoléon se trouve dans le plus affreux pays du Haut-Dauphiné. Il y a dans la communauté 16 villages très écartés et tous bien cabrés dans la montagne… 80 familles et 600 âmes. Les toits des maisons sont tous en paille […] les rivières et les torrents causent de grands dégâts ". De fait, en 1790, le jour de la Toussaint, l’église de Champoléon fut détruite par une crue. Une partie du cimetière disparut, entraînant également loin de Champoléon cercueils et cadavres.
  • Géologie et géographie

    Géologie

    En amont des Borels, la rive droite de Champoléon est dominée par des sommets sans stratification, constitués de roches cristallines (granit et gneiss). Elles sortent et repoussent les roches sédimentaires plus anciennes et plus tendres que l’on trouve sur l’autre rive (calcaire et grés). Ses mouvements ont provoqué des failles et des minéralisations qui furent exploitées autrefois (pyrite, galène, cuivre…) 

  • Petit patrimoine

    Les Richards

    Perché à 1548 m d'altitude au-dessus du Pont-du-Fossé sur la commune de Saint-Jean-Saint-Nicolas, le hameau des Richards est un havre de tranquillité. La vue est splendide sur les deux Autanes et le bocage champsaurin. C'est un départ de randonnée très prisé pour les balcons ou le sommet du Palastre et un décollage de vol libre pour les adeptes du vol de distance. Il n'est pas rare qu'un pilote se pose à Grenoble et parfois même à Chamonix après une longue journée de vol au départ des Richards ! Le record est de 162 km avec un atterrissage à Chamonix en 2002. 

  • Faune

    Le Circaète Jean le Blanc

    Ce rapace se reconnaît à sa tête volumineuse, son envergure respectable (1.80m) et à son plumage blanc sous les ailes et le corps. Malgré sa taille, il mange peu de petits mammifères. Son alimentation se compose surtout de lézards et de serpents. Quand il chasse, sa position en vol, face au vent, est caractéristique : vol statique, les ailes déployées en « Saint Esprit »

  • Petit patrimoine

    La chapelle des Roranches

    Édifiée en 1780 sur l'emplacement d'une ancienne chapelle dédiée à Notre Dame de l'Assomption la chapelle des Roranches est dédiée à Saint-Pancrace, protecteur des animaux domestiques. De facture architecturale modeste elle est très représentative des petits édifices cultuels du bocage champsaurin ou, comme souvent en montagne les matériaux utilisés ont été extrait sur place. Elle fait l'objet de deux campagnes de restauration depuis 2013 accompagnées par le Parc national des Ecrins. La première s'est attachée à la stabilisation de la voûte en plein cintre et à la réfection de la charpente et couverture dans son matériau d'origine, l'ardoise. La seconde campagne à permis de restaurer les enduits extérieurs et intérieurs et leurs badigeons, les vitraux et les planchers.

  • Flore

    Le pin sylvestre

    Le pin sylvestre se reconnaît à son long tronc brun rougeâtre et sa ramure peu fournie. Les aiguilles, gris-vert, légèrement recourbées, sont regroupées par 2. Il a besoin de beaucoup de soleil et se contente d’un sol pauvre et sablonneux qui ne convient pas aux autres arbres. Son bois est léger et de bonne qualité.

  • Géologie et géographie

    Le Vieux Chaillol

    Très visible du Champsaur et au-delà de Gap, le Vieux Chaillol est constitué comme le massif des Ecrins de roches granitiques issues du socle de l’ère primaire qui ont surgi rapidement il y a environ 5 millions d’années. Mais les roches du Vieux Chaillol ont subi une recristallisation particulière et se sont transformées en conglomérats et schistes métamorphiques.

  • Histoire

    Toponymie du "Champsaur"

    Le nom "Champsaur" connaît une douzaine d’origines. L ‘étymologie la moins vraisemblable est évidemment la plus jolie est celle de « champ d’or » car Napoléon se serait écrié en découvrant le pays « quel beau champ d’or !". On trouve aussi le "champ des lézards" (sauros en grec signifie « lézard  ») ou le "champ des Sarrasins" (campus sauracenorum) à cause des nombreuses invasions de ces derniers . Mais l’étymologie la plus probable viendrait de "campus saurus", le champ ou la campagne de Saurus, nom du propriétaire de l’époque.
  • Petit patrimoine

    Canal de Mal Cros

    Bien que l'installation d'un système d'irrigation s'impose pour le Champsaur dès l'été 1819, après une sécheresse particulièrement dévastatrice, les travaux de construction d'un canal ne commencent qu'en 1871. Partant du glacier de Mal Cros à 2750 m d'altitude, il est construit est en pierre sèche et bois de mélèze à partir du col de la Pisse. L'arrosage des culture était réalisé au niveau du bassin de répartition des eaux par un système d'écluses. Achevé 1878, le canal ne va fonctionner que 27 ans en raison des travaux d'entretien qui se révèlent trop onéreux.

  • Architecture

    Architecture du Champsaur

    Les paysages d’aujourd’hui et les maisons ne sont pas le fruit du hasard. Ils portent la trace de l’homme qui, moins animé du souci de faire de belles choses que d’une volonté fonctionnelle rigoureuse, a trouvé les meilleures relations qu’il convenait d’avoir avec son pays. Dans la partie nord-sud de la vallée du Drac, région ventée par la bise souvent froide, on connaissait le bocage et les bâtiments sont très serrés, avec un mur pratiquement aveugle au Nord. Sur les balcons de l’est comme à St-Michel-de-Chaillol ou St-Julien-en-Champsaur, on recherche le soleil : la façade présente souvent un vaste porche.
  • Flore

    Bocage

    Le bocage, un paysage assez commun en France avant guerre mais qui a conservé ici, à plus de mille mètres d’altitude, une belle diversité. Un maillage de haies de culture, de prés et de bois qui se révèle très favorable à une multitude d’oiseaux. Parmi eux nombre de passereaux communs (pie grièches, tariers, bruants, cailles, torcols…) dont les effectifs en France déclinent parfois d’une manière inquiétante. La richesse n’est donc pas faite que de raretés !


Description

En quittant le hameau les Borels toujours en rive droite, longer le Drac une dizaine de minutes pour s’élever rapidement à droite dans une forêt de mélèzes.
 
  1. Laisser à gauche un sentier qui descend au hameau du Clapier. Continuer à monter en forêt, puis le sentier devient horizontal en surplombant les aiguilles du Pertuis. Passer dans une zone schisteuse et quitter les bois pour une zone de pâturage où la trace se perd par endroits. Prendre le sentier à droite et descendre le long du talweg jusqu'à l'éperon qui domine la vallée du Drac. Descendre par un bon sentier en lacets qui rejoint une petite route menant aux Richards. Traverser le hameau et, à la bifurcation, prendre la route de gauche. Passer devant une ferme et franchir une première porte, longer la clôture, franchir une deuxième porte et traverser le torrent des Bonnets. Puis le sentier remonte la rive droite et débouche dans un bois, sur un chemin forestier qui descend jusqu’au torrent du Brudou qu’il franchit. Toujours en forêt, passer à la maison forestière de la Baumette puis, peu après, au-dessus de la source de la Doue captée. Au lieu-dit Planfeit, prendre tout droit en direction de Chaillol (panneau). Le sentier débouche bientôt sur le petit hameau des Roranches (fontaine).
  2. Dans le hameau prendre à droite (panneau) et suivre la piste qui descend légèrement. Elle arrive rapidement à un croisement. Suivre l'indication Chaillol vers la droite (panneau). Le sentier monte dans la forêt, parfois un peu raide. Après quelques lacets raides prendre à gauche le sentier en balcon en direction de Chaillol (panneau). Le GR retrouve la forêt, passe sous les Aiguilles de Famourou et longe un ancien canal d’irrigation en contrebas. Arriver à l’aire de détente de l’ancien refuge du Chaillol. Suivre la route forestière qui descend rive droite du torrent de Buissard.
  3. Emprunter le chemin de droite avant la station puis de gauche, en passant par le ravin du Clot Chanu. Passé quelques lacets, franchir le canal de mal Cros puis le remonter par la rive droite. Continuer sur le même sentier dans le bois de la Lauzière, puis en sortant de la forêt continuer sur le sentier de droite pour rejoindre le Bois de Barbeyroux et la route forestière. Arriver à un rond-point, suivre la route de droite qui passe à la maison forestière de Subeyrannes et descend jusqu’au village des Infournas Hauts.
  4. Suivre la route goudronnée puis, à gauche à la sortie du hameau, la route forestière qui mène au col de la Blache. De là, se diriger vers l’Ouest en suivant la crête boisée. Croiser une route goudronnée (à gauche, en 5 minutes, on atteint le hameau de l' Aubérie qui abrite la curieuse chapelle des Petêtes). Monter dans le Bois du Clier d’où sortir pour atteindre, sur une route, le hameau de Charbillac. Traverser Charbillac et suivre la route qui se transforme en chemin d’exploitation et conduit à un pré clos. Descendre en forêt puis, passé le torrent du Merdarel, longer un canal d’irrigation jusqu'au pont de la Séveraissette à franchir pour arriver à la Motte-en-Champsaur.
  • Départ : Les Borels
  • Arrivée : Bénévent et Charbillac
  • Communes traversées : Champoléon, Saint-Jean-Saint-Nicolas, Saint-Michel-de-Chaillol, Saint-Bonnet-en-Champsaur, Bénévent-et-Charbillac, Les Infournas et La Motte-en-Champsaur

Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal


Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone et de privilégier un survol de la zone à une distance de survol de 300m sol soit à une altitude minimale de 2450m.

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Faucon pèlerin

Nidification du Faucon pèlerin.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Faucon pèlerin en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !

En cas de survol merci de rester au-dessus de 2200m d’altitude à une distance de 300m sol.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1560m d'altitude !

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Tétras lyre - hiver

Zone de refuge hivernal pour le Tétras lyre. Merci de veiller à respecter le balisage.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.déc.
Contact :
Fédération départementale des chasseurs des Hautes-Alpes : 
Pierre-Frédéric Galvin : pierre-frederic.galvin@fdc05.com

Membre de l'Observatoire des Galliformes de montagne
Virginie Dos Santos : ogm.vds@gmail.com
Blandine Amblard : ogm.amblard@gmail.com

Tétras lyre - hiver

Zone de refuge hivernal pour le Tétras lyre. Merci de veiller à respecter le balisage.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.déc.
Contact :
Fédération départementale des chasseurs des Hautes-Alpes : 
Pierre-Frédéric Galvin : pierre-frederic.galvin@fdc05.com

Membre de l'Observatoire des Galliformes de montagne
Virginie Dos Santos : ogm.vds@gmail.com
Blandine Amblard : ogm.amblard@gmail.com

Recommandations

Le Drac possède un lit très large, qui s’étale et coule en plusieurs bras qui peuvent changer de cours à la suite de grosses pluies et couper la piste de ski de fond en plusieurs endroits.

Lieux de renseignement

Maison de la vallée du Champsaur

, 05260 Pont-du-Fossé

http://www.ecrins-parcnational.fr/champsaur@ecrins-parcnational.fr04 92 55 95 44

Information et documentation, présentation d'expositions temporaires. Vente des produits et ouvrages du Parc. Dans le même espace, accueil de l'office du Tourisme du Haut-Champsaur. Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Maison du Tourisme du Champsaur & Valgaudemar

Les Barraques, 05500 La Fare en Champsaur

http://www.champsaur-valgaudemar.com/04 92 49 09 35
Ouverture toute l'année : du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h.
En savoir plus

Transport

En période estivale, navette de Gap aux Auberts faisant arrêt aux Borels. Pensez à réserver 36 h à l'avance sur 05voyageurs.com ou au 04 92 502 505.

Accès routiers et parkings

De la N85, prendre la D944 (col de Manse). 4 km après Pont-du-Fossé, prendre à gauche la D944a jusqu'aux Borels.

Stationnement :

Grand parking avant l'entrée des Borels.

Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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