De Prapic à Dormillouse par le col des Terres Blanches
Orcières

1. De Prapic à Dormillouse par le col des Terres Blanches

Col
Géologie
Pastoralisme
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La première moitié de cette itinérance vous fera découvrir un décor surprenant : celui du col des Terres Blanches.
Au départ du village de Prapic, qui mérite le détour pour ses ruelles pavées et ses maisons de pierres, témoins de l’histoire du hameau, rejoignez le col des Terres Blanches. Le nom de ce site tient bien ses promesses! La surprise finale est d'autant plus grande que le suspense est gardé jusqu'au bout...

Les 59 patrimoines à découvrir

  • Histoire

    Eglise de Prapic

    Dédiée à Sainte-Anne, l'église de Prapic date des années 1860. Son édification fit suite à la demande des habitants d'avoir sur place un lieu de culte, face aux aléas de l'hiver et à l'éloignement de l'église paroissiale d'Orcières. Sur un vitrail du chœur, on peut admirer le portrait d'un Prapicois : Jean Sarrazin (1833-1914), surnommé "le poète aux olives", un autre poète que celui du tombeau ... Saurez-vous le retrouver ?

  • Architecture

    Hameau de Prapic

    Entouré de potagers, de clapiers et de terrasses fauchées, le village se love au bord du Drac et réserve les meilleures terres à l'agriculture. La maison type est le plus souvent perpendiculaire à la pente, basée sur une architecture de cueillette qui montre une grande intelligence dans son élaboration. Des crépis grossiers à la délicatesse des portes en noyer, des couvertures en schistes aux pignons en aulnes tressés, c'est tout un vocabulaire architectural qui rythme le parcours du visiteur.

  • Histoire

    Eau courante

    L'eau courante est arrivée en 1924 à Prapic. Les premiers tuyaux étaient faits de tronçons d'un mètre de long, creusés dans des tronc de mélèze. Leur emboîtement ne devait pas amener toute l'eau captée aux six fontaines du village !

  • Eau

    Le Drac Noir

    Cette dénomination est due à la nature des terrains traversés : le calcaire est plus sensible à l'érosion que les roches métamorphiques de la vallée de Champoléon (Drac Blanc), assombrissant ainsi les eaux du Drac. Bondissant de cascades en baignoires, se frayant un passage à travers les aulnes de la ripisylve, le Drac exprime ici sa nature de torrent de montagne. Truite fario, cincle plongeur et délicates éphémères se dévoilent à l'observateur attentif.

  • Faune

    Marmotte

    Si vous êtes patient, vous aurez probablement la chance de la découvrir sur le plateau de Charnière dont elle affectionne particulièrement les prairies, ce qui pose parfois des problèmes à l'agriculteur qui les fauche. Pour autant, elles constituent un attrait indéniable du vallon. Ne vous laissez pas abuser par leur apparence débonnaire, ce sont des animaux sauvages qui luttent pour survivre et les combats entre mâles sont souvent cruels.

  • Flore

    Prairies de fauche

    Les prairies du plateau de Charnière sont d'une richesse étonnante : plus de soixante espèces végétales différentes se côtoient sur chaque mètre carré. De cette diversité botanique découle une multiplicité d'espèces d'insectes et notamment de papillons, qui y trouvent un milieu favorable à leur développement. Les agriculteurs et le Parc ont signé des contrats pour préserver cette biodiversité. On comprend aussi facilement pourquoi ces prairies ont été retenues pour participer au concours national agricole des prairies fleuries !

  • Flore

    Asphodèle

    L'asphodèle s'épanouit sur les anciennes prairies de fauche. L'épi fleurit de bas en haut, durant tout le mois de juillet. C'est pourquoi on trouvera, au bas de la hampe florale, des fruits alors que les fleurs du sommet sont encore en bouton. Tôt au printemps, les feuilles longues et étroites, groupées à la base de sa tige, ont valu à l'asphodèle blanc l'appellation populaire de « poireau des chiens ».

  • Petit patrimoine

    Murets et clapiers

    Gagner des terres sur les pierres de la montagne, voilà le combat qu'ont livré les paysans montagnards depuis l'Antiquité. Ces clapiers d'épierrement sont les témoins du temps où les nombreux enfants mettaient les pierres en tas afin que la famille tire subsistance des terres conquises. La parcelle familiale, délimitée par les murets, était ainsi prête à être fauchée. Le Parc participe à l'entretien de ce patrimoine.

  • Architecture

    Chapelle de la Saulce

    Vous l'apercevrez dès les premiers lacets au fond du plateau de Charnières. Elle se caractérise par son abside formant étrave qui protège par sa masse, de l'avalanche, l'unique pièce voûtée de l'édifice. Construite en pierres issues du site, elle est hourdie au mortier de chaux et de graves terreuses prises dans l'environnement immédiat. Elle résiste aux outrages du temps et aux phénomènes naturels.

  • Géologie et géographie

    Relief glaciaire

    Les roches polies que l'on trouve juste après la passerelle sont les traces du passage des glaciers du quaternaire. Celles-ci sont rayées ; des pierres enchâssées dans la glace d'alors, entraînées par le mouvement glaciaire les ont fortement marquées. Le vallon à fond plat barré d'un verrou glaciaire est une autre caractéristique du paysage modelé par les glaciers.

  • Pastoralisme

    Cabane pastorale du Saut du Laire

    Protégée des avalanches par un gros rocher, cette cabane abrite le berger de juin à fin juillet. Afin d'exploiter la ressource en herbe au fil de la pousse, une autre cabane située au-dessus de la barre qui ferme le vallon complète l'équipement de l’alpage. Pour la tranquillité du berger, il est préférable d'observer la cabane à distance.

  • Pastoralisme

    Pastoralisme sur le Plateau de la Barre

    Le Parc national passe des contrats avec les éleveurs de moutons pour mettre en place une gestion des alpages respectueuse de la faune sauvage et susceptible d'améliorer la qualité des herbages. Le Plateau de la Barre est le quartier d'août du troupeau du Saut du Laire. De la Barre ou de la Cabane, qui a donné son nom à l'autre ? La Cabane à la Barre ou la Barre à la Cabane ?

  • Flore

    Androsace de Vitaliano ou grégorie

    Tache lumineuse, la grégorie est une primulacée (c'est-à-dire de la famille des primevères) qui fleurit dès la fonte des neiges. Aussi nommée androsace de Vitaliano, cette plante printanière, telles des pépites jaunes soufre, éclaire les rocailles fraîchement déneigées. Fortement enracinés dans les sols dénudés, ses coussinets, plus ou moins denses, sont constitués d'un empilement de rosettes.

  • Col

    Col des Tourettes

    Le bien nommé Col des Tourettes permet de rejoindre Châteauroux, dans la vallée de la Durance. Jusque dans les années soixante, c'était un passage emprunté par les troupeaux qui se rendaient à pied à la foire de Guillestre.

  • Géologie et géographie

    Casse Blanche

    Casse Blanche est un éboulis constitué de dolomie. Le nom de cette roche vient de celui qui l'a décrite au début du 18ème siècle : le géologue Dolomieu. Voici un phénomène étonnant : vue de loin, la roche est très claire, mais un fragment pris dans la main révèle une teinte plutôt sombre...

  • Savoir-faire

    Balisage et entretien des sentiers

    Depuis plus de vingt ans, le Parc national des Écrins a élaboré une signalétique claire qui vous accompagne tout au long des sentiers de découverte. De même, l'entretien des chemins est une préoccupation permanente ; il faut pourtant bien se dire qu'en montagne, rien n'est définitif… Lors de la grande traversée, à 2500 m d'altitude, les jambes sont un peu lourdes... Et que serait-ce si l'on avait dû monter une pioche pour entretenir le chemin ?

  • Flore

    Flore d'altitude

    Dryade à huit pétales, silène acaule, linaire des Alpes, saussurée ou encore bérardie laineuse sont autant de fleurs adaptées à des conditions de vie extrêmes et qui ont trouvé ici une place où la compétition avec les autres espèces leur est favorable.

  • Faune

    Lièvre variable

    « Lepus timidus » le nom latin du lièvre variable dit tout de son caractère ! C'est sûr qu'il est timide le bougre ! Et le rencontrer tient plus du coup de chance que du rendez-vous. En hiver, il est tout blanc, c'est sa manière de survivre face à ses prédateurs que sont le renard et l'aigle royal.

  • Géologie et géographie

    Le col des Terres Blanches

    Le col des Terres Blanches doit son nom à la spectaculaire bulle de gypse qui semble posée au col. Les roches blanches érodées par l'eau offrent une étonnante variété de formes. Le gypse est une roche très soluble et friable, laissant libre cours à la nature pour nous étonner. Déposée au bord de l'océan alpin il y a 230 millions d'années, cette roche s'est retrouvée projetée à 2700 m d'altitude il y a quelques trente millions d'années par le jeu de la tectonique des plaques.
  • Faune

    Le gypaète barbu

    Voici l'un des plus grands oiseaux d'Europe. Avec ses 2,80m d'envergure et sa queue en losange, il ne passe pas inaperçu. Les juvéniles sont plutôt sombres avec des ailes larges alors que les adultes ont un corps clair et des ailes étroites. La couleur orangée de leur poitrine vient des bains qu'ils prennent dans des eaux ferrugineuses. En captivité, un gypaète a le corps blanc. Son régime alimentaire essentiellement constitué d'os lui vaut le surnom de « casseur d'os ». En effet, lorsque un os est trop gros, il l'emporte dans les airs et le lâche au-dessus d'un pierrier. Il n'aura plus qu'à ingérer les morceaux éparpillés, digérés par ses puissants sucs gastriques.

  • Faune

    Le vautour fauve

    Dans le ciel, sa silhouette en vol est typique : rectangulaire, monolithique et contrastée avec de longues et larges ailes et une queue très courte. D'une envergure d'environ 2,70m, c'est un grand rapace qui suit les troupeaux en estive. Exclusivement charognard, il tient une place fondamentale dans la chaîne alimentaire en éliminant rapidement les cadavres, limitant les risques de dispersion microbienne. Les vautours fauves sont grégaires et il est rare de n'en voir voler qu'un seul à la fois au-dessus du col des Terres Blanches !

  • Flore

    La silène acaule

    Communément appelé silène des glaciers, il pousse sur des terrains rocailleux entre 1800 et 3700m d'altitude. En été, il ressemble à des touffes de mousse piquetées de petites fleurs roses. Son port en coussinet est une adaptation tant morphologique que physiologique pour résister aux conditions climatiques extrêmes de la haute altitude. A l'intérieur du coussinet, le climat est plus doux pour l'activité biologique de la plante et les feuilles mortes enrichissent en nutriments les solutions absorbées par les racines.

  • Faune

    La miramelle des morraines

    Témoin de l'ancienne expansion des glaciers, ce criquet ne vit qu'au delà de 2000m d'altitude : c'est une espèce orophile. Le mâle se reconnaît aisément à son abdomen jaune rayé de noir, ses ailes minuscules, ses fémurs rouges et tibias bleus. La femelle, pourtant bien plus grosse que lui, se fait plus discrète avec ses couleurs grisées. La randonnée à pied ne fait pas peur à la miramelle des moraines dont le nom latin évoque doublement la marche à pied Podisma pedestris. Normal, avec ses toutes petites ailes, elle ne peut pas voler ! A cette altitude, les beaux jours sont courts et le développement des organes sexuels passe avant celui des ailes.

  • Pastoralisme

    Plateau sous le col des Terres Blanches

    Le plateau sous le col des Terres Blanches est le quartier d'août du troupeau de Faravel qui pâture les abords du lac du Fangeas au début de l'été. Sur la droite, au-dessus du sentier, un jas de pierres sèches sert au berger de lieu de stockage pour les filets.

  • Flore

    La soldanelle des Alpes

    Cousine des primevères, la fragile et tenace soldanelle annonce le retour des beaux jours. La neige à peine fondue, la voilà qui pointe ses clochettes violettes souples et frangées telles des tutus de ballerine dans les hautes pelouses. La forme ronde de ses feuilles, toutes groupées à la base de la tige évoque une pièce de monnaie, un sou, soldus en latin.

  • Flore

    La renoncule des Pyrénées

    Quand la neige vient de fondre sur les hauts plateaux que traverse le sentier du col des Terres Blanches, la pelouse devient d'un blanc soyeux et vivant, celui des pétales d'une multitude de petites renoncules. Au centre d'un cercle formé de cinq pétales blancs, une guirlande d'étamines jaunes entoure les nombreux akènes verts qui forment un cône hérissé de becs crochus.

  • Faune

    La linotte mélodieuse

    Trilles, chants flûtés, sons vifs et saccadés : le chant de la linotte semble imprévisible. Alpages et landes parsemées de broussailles et d'herbes folles sont ses terrains favoris en altitude. Elle y trouve des graines pour se nourrir et des buissons où construire son nid, proche du sol et sans effort de dissimulation. La linotte serait-elle étourdie ? La montagne est un refuge déterminant pour cette espèce en déclin suite à la diminution de ses ressources alimentaires ; les petites graines d'herbacées souvent considérées comme de mauvaises herbes étant éliminées des zones cultivées.

  • Flore

    La renouée vivipare

    Cette renouée est une endurante qui résiste au froid et sait s'adapter de l'étage montagnard à l'étage alpin. Sa reproduction aussi est adaptée aux rudes contrées : alors que les fleurs blanches à rosées sont regroupées en épi en haut de l'inflorescence, de petites bulbilles se forment en dessous, le long de l'épi. Cette renouée est donc vivipare, capable de produire sans aucune fécondation des embryons prêts à germer.

  • Faune

    Le pipit spioncelle

    Pas la peine de chercher à l'apercevoir : s'il le désire, le pipit spioncelle peut rester invisible en voletant à contre-jour dans le bleu du ciel. En revanche, il sait se faire entendre ! Il crie longuement son nom « pi-pit-pipit-pipit-pipit » et tout d'un coup, à l'apogée de son vol, il se laisse glisser vers le sol, ailes déployées en parachute en émettant un bruyant « piiiii ». Ce cri raisonne contre les barres rocheuses que contourne le sentier du col des Terres Blanches.

  • Faune

    La chrysomèle des adénostyles 

    Ce petit coléoptère aux reflets brillants est un montagnard spécialiste en dentelles. Sa matière favorite pour cet ouvrage : les grandes feuilles des adénostyles que l'on frôle des mollets lorsqu'on suit les cairns qui indiquent le passage. Plus la feuille est grignotée, plus elle émet une odeur attractive pour les chrysomèles qui s'y retrouvent en bande. Mais attention, une chrysomèle sur un adénostyle n'est pas forcément la chrysomèles des adénostyles... car plusieurs espèces de chrysomèles s'y côtoient !

  • Flore

    Le trolle d'Europe

    Boules d'or piquées sur de longues tiges et agitées par le souffle du vent, les trolles égayent les riches prairies autour du sentier. A la fois fières et pudiques, ces fleurs referment leurs pétales et cachent à nos regards leur intimité. Elles la réservent à une petite mouche, la mouche du trolle, qui profite de la mystérieuse chambre jaune pour se reproduire et s'abreuver de nectar en toute tranquillité. La mouche dissémine le pollen de trolle en trolle et la fleur fournit gîte et couvert aux larves de l'insecte. Chacun est gagnant : c'est le mutualisme.

  • Flore

    Le bouleau verruqueux

    De chaque côté de la passerelle qui franchit le torrent en amont du lac du Fangeas, l'arbre conquérant est reconnaissable à son écorce blanche, à ses rameaux parsemés de verrues et à son attitude pleureuse. Dans toutes les vallées de montagne, les jeunes rameaux de bouleau coupés avant la neige servaient à confectionner des balais. Porteur pour certains de pouvoirs magiques, il repoussait à l'extérieur les mauvais esprits...

  • Lac

    Lac du Fangeas

    Le lac du Fangeas n'est pas un lac d'altitude au sens strict du terme, ce qui ne gâche en rien son charme. Formé dans les années 60 par un éboulement qui a barré le torrent, il est peu profond et toujours traversé par le courant.

  • Faune

    Grenouille rousse

    Parfois, une grenouille saute dans les zones humides qui bordent le lac du Fangeas et notamment dans les ruisselets qui serpentent dans l'herbe. Jeune ou adulte, il s'agit de la grenouille rousse, la plus commune en montagne. Elle peut vivre jusqu'à 2800 m d'altitude, un record ! Elle hiberne dans la terre ou dans la vase au fond de l'eau. Au printemps, ses oeufs flottent à la surface de l'eau en amas compacts.

  • Faune

    Gomphocère des alpages

    Dans la pelouse autour du lac de Fangeas, au mois d'août, plusieurs criquets se fondent dans l'herbe. Parmi eux, le gomphocère des alpages ou criquet de Sibérie, a une particularité : il a des gros bras, comme Popeye ! Enfin, ce sont juste ses tibias antérieurs qui sont dilatés comme des ampoules. Sans ce détail et sans son chant long et uniforme « crè-crè-crè-crè », il pourrait passer inaperçu avec sa couleur verte et brune.

  • Faune

    Libellule déprimée

    Elle n'est pas  déprimée au sens psychologique du terme mais au sens physique : son abdomen est aplati. C'est surtout le mâle à l'abdomen bleu que l'on voit voler au-dessus des zones humides.

  • Flore

    Grassette commune

    Ce sont ses feuilles d'un vert clair presque jaune qui permettent de la repérer sur le sol détrempé. Le dessus de ces feuilles, gluant, est un vrai piège pour les moucherons qui s'y aventurent. La plante est carnivore pour combler le manque d'azote des terrains humides.

  • Faune

    Criquet jacasseur

    Dès le milieu de l'été, ce criquet frotte ses élytres sombres aux nervures échelonnées avec ses pattes postérieures et empli l'air du son répétitif qui en résulte : dsch-trrrrrrrrrr dsch-trrrrrrrrrr dsch-trrrrrrrrrr... Qu'on le dérange de nos pas et le voilà qui s'envole bruyamment comme s'il n'était pas content.

  • Flore

    Swertie vivace

    Au début du mois d'août, les étoiles violettes de la swertie s'ouvrent sous le soleil. A la base de chacun des cinq pétales, deux fossettes luisantes emplies de nectar attirent les insectes. De la famille des gentianes, cette belle fleur est une vivace qui résiste à la mauvaise saison grâce à son bourgeon hivernal persistant au ras du sol, entouré d'une rosette de feuilles protectrices.

  • Eau

    Zones humides

    Le lac du Fangeas est entouré de zones humides. C'est de là qu'il tire son nom puisqu'une fange est une zone marécageuse.

  • Flore

    Bartsie des alpes

    Elle se repère de loin dans l'herbe verte avec ses bractées violacées qui cachent presques ses petites fleurs. C'est une espèce arctico-alpine vivant sur les hauteurs des alpes et au nord de l'Europe.

  • Flore

    Vératre blanc

    Sans les fleurs, on pourrait le confondre avec la grande gentiane jaune. Mais les grandes et larges feuilles du vératre sont alternées sur la tige, celles de la gentiane opposées (formant une coupe). Et si la gentiane est un apéritif réputé, le vératre est toxique.

     

  • Faune

    Chevreuil

    Caché dans les bois de mélèzes, le chevreuil montre parfois sa fine tête à l’aube et au crépuscule. Pas toujours aisé de voir cet animal discret mais quelques traces peuvent trahir sa présence : l’empreinte en forme de coeur de ses frêles sabots, les troncs d’arbustes écorcés par le frottement des jeunes bois du brocard pour en ôter les derniers lambeaux de velours, le sol gratté par le brocard qui marque son territoire à la période du rut. Et parfois c’est un aboiement sonore et guttural qui résonne

  • Faune

    Sanglier

    Peu de chance de croiser la bête mais ses vermillis (couche superficielle de la terre retournée) ou ses boutis (quand il laboure plus profondément le sol) ne passent pas inaperçus. Le sanglier fouille le sol avec son groin à la recherche de vers, de larves de coléoptères, de bulbes et de racines.

  • Flore

    Berce commune

    Cette grande ombellifère qui peut atteindre 1m60, affectionne les sols riches et humides. Un peu froissée, elle dégage une odeur de mandarine. Au printemps, les boutons floraux sont cachés dans une gaine de feuilles et quand les fleurs s'ouvrent, les ombelles attirent de nombreux insectes.

  • Flore

    Digitale à grandes fleurs

    Cette grande fleur Elle ne passe pas inaperçue avec sa grappe de corolles jaunes. Son nom de digitale vient de la ressemblance de ses fleurs avec des dés à coudre dans lesquels ont peut glisser les doigts. Dans le langage populaire, elle prend le nom de « gant de sorcière » car c'est une plante extrêmement toxique.

  • Flore

    La mégaphorbiaie

    C'est une formation végétale de hautes herbes qui se développe sur un sol humide. Le long du sentier du Fangeas qui borde le torrent des Oules, ces hautes herbes frôlent cuisses et mollets.

  • Faune

    Pouillot véloce

    Ce petit passereau commun est rarement vu mais si souvent entendu. « Tchiff-tchaff, tchiff-tchaff, chiff-tchaff... ». Son chant évoque le bruit des pièces d'or qui tombent dans une caissette une par une. Les anglais le nomment Chiffchaff, les allemand Zilpzalp. C'est dire si ce chant retient l'attention ! Migrateur, il arrive dans les Ecrins fin mars-début avril et niche dans les forêts buissonnantes. Il se nourrit d'insectes tout l'été avant de rejoindre le pourtour méditerranéen dès l'automne.

  • Histoire

    Des édifices publics au cœur des hameaux

    Unique en son genre, le village de Dormillouse s'étage en plusieurs quartiers ou hameaux, chacun autour d'un équipement public : le moulin aux Enflous, en bas du village ; le temple, l'école et la fontaine aux Escleyers ; le four aux Romans, en haut du village. Les habitations de pierres et de bois sont caractéristiques de l'architecture de montagne sur un site isolé.

  • Histoire

    Dormillouse et les Vaudois

    AU XIIe siècle, Pierre Valdo (ou Valdès) fonde la fraternité des Pauvres de Lyon en réaction à l'opulence de la religion catholique. Accompagné de ses disciples, il prêche dans les rues de Lyon. Chassé de la ville par les autorités religieuses, les Vaudois se dispersent dans le Languedoc, en Provence et notamment dans la vallée de Freissinières. Quelques siècles plus tard, Dormillouse sert d'abri lors des périodes d'intense persécution.

  • Histoire

    Habitants de Dormillouse

    Les habitants de Dormillouse portent le sobriquet « Becarus ». Ce terme signifie en occitan « qui se rebèque », qui réplique à tout propos, qui a de la répartie. A l'origine, Beccaru était le surnom de Claude Baridon, habitant de Dormillouse. Il a acquis une certaine célébrité en 1660 lorsqu'il s'opposa à un petit seigneur local qui voulu spolier les habitants de leurs terres afin de s'en emparer.

  • Flore

    Jusquiame noire

    Aussi appelée « main du Diable », cette plante très toxique pousse dans les décombres, les talus, au bord des chemins mais aussi aux alentours des cimetières. Une habitante des Hautes-Alpes a émis l'hypothèse que ses graines étaient placées dans les cercueils pour conserver les vêtements du défunt. Cette étrange fleur au cœur noir aime se promener et pousse rarement au même endroit chaque année.

  • Architecture

    Temple protestant

    Le temple a été construit en 1758. Il était à l'origine destiné au culte catholique. Cependant, tous les habitants étant protestants, l'office était toujours désert. Le curé resta 30 ans avant de partir. Ainsi, l'église fut affecté au culte protestant.

  • Architecture

    Gîte de l'école

    Installé dans l'ancienne école communale qui était autrefois l'habitation du curé, le Gîte de l'école de Dormillouse est ouvert toute l'année pour une pause détente,  un repas montagnard ou un séjour prolongé en pension ou demi-pension. Il dispose de 14 couchages et de douches chaudes.

  • Pastoralisme

    Pastoralisme

    Au début de l’été, un troupeau de brebis pâture autour du village de Dormillouse. Il dort au cœur du village la nuit et pendant la chôme (sieste digestive aux heures les plus chaudes de la journée). Au cours de l’été il se déplace sur l’adret ensoleillé de la Jaline. Deux autres troupeaux sont présents dans la vallée en été : le premier à Palluel et Chichin, le second à Faravel et aux Terres Blanches.

  • Flore

    Chénopode bon Henri

    Aussi appelé épinard sauvage, le chénopode bon-Henri doit son nom au roi Henri IV qui prônait les jardins de plantes comestibles pour vaincre la famine. Il pousse en touffe sur les lieux riches en matière organique où sont restés les moutons. Plante compagne de l'homme, ses feuilles se prêtent à toutes sortes de recettes savoureuses.

  • Flore

    Céphalaire des Alpes

    La présence de cette grande céphalaire autour du village de Dormillouse est liée aux pratiques agricoles anciennes. Elle se reconnaît à sa grande taille, ses petits capitules jaunâtres et ses feuilles très profondément découpées. Les inflorescences (disposition des fleurs sur la tige) des céphalaires sont toutes de même diamètre, contrairement à celles des scabieuses et des knauties (espèces dont les fleurs sont mauve-violet).

  • Histoire

    Félix Neff, l'apôtre des Hautes-Alpes

    Pasteur protestant genevois, Félix Neff (1797-1829) passe plusieurs années dans les Hautes-Alpes où il œuvre en tant qu'évangéliste, enseignant, agronome et ingénieur. Il s'établit en 1823 à Dormillouse, au fond de cette vallée de Freissinières qui fut un refuge pour les Vaudois. Dans ce hameau, il prêche la Parole protestante. En bon philanthrope, il contribue à l'amélioration des conditions de vie des habitants en introduisant la culture de la pomme de terre, en réalisant des canaux d'irrigation et en assainissant les étables. En 1825, à Dormillouse, il fonde la première « école normale » destinée à former les instituteurs pour tous les villages de la région.

  • Architecture

    Maison Félix Neff

    La maison de Félix Neff domine le village, campée sur le roc. Elle est aujourd'hui en ruines. Un projet de réhabilitation est en attente de concrétisation mené par l'Association des amis de Félix Neff. Cette maison réhabilitée sera un lieu de mémoire, de réflexion et de formation dans la continuité de la pensée neffien.


Description

Depuis le parking de Prapic, prendre la route en direction des auberges. A la bifurcation (panneau), prendre à droite. La piste longe la rive droite du Drac pour grimper sur le plateau de Charnières.
  1. A l'oratoire, prendre à gauche pour traverser le plateau. Gravir les lacets qui conduisent à la chapelle de la Saulce. Rester rive droite pour rejoindre la passerelle du Saut du Laire qui donne accès au vallon éponyme. De là, franchir la première passerelle au-dessus de la gorge, puis la seconde 100 m en amont.
  2. Le chemin se poursuit vers la droite en direction de la Barre de la Cabane. Ensuite, le vallon tourne en montant vers la gauche pour éviter la Barre de la Cabane. La cabane de la Barre devient visible depuis le bas de l'alpage ;
  3. La laisser à main gauche en poursuivant pour déboucher sur un plateau intermédiaire. Le chemin continue sa montée dans l'alpage jusqu'au carrefour où il se sépare en deux branches ;
  4. Oublier celle de droite et poursuivre sur une grande traversée à flanc de versant. Après avoir franchi le petit torrent, continuer à monter jusqu'au col des Terres Blanches.
  5. Depuis le col, le sentier est d’abord bien marqué et fait traverser un torrent et le plateau. Ensuite, il est balisé par des cairns et des points blancs jusqu’au lac du Fangeas. Par endroits, avant le « passage » des brebis, le tracé peut se perdre dans les hautes herbes : bien suivre les cairns et franchir en grands zigzags la successions de barres rocheuses.
  6. Longer le lac et continuer le chemin qui longe le torrent de la Biaysse.
  7. Au croisement, prendre à gauche direction «Dormillouse» et poursuivre sur ce chemin.
  8. Prendre à droite direction « Gîte Refuge de l’École, chambres et tables d’hôtes L’Écrin de Violette, Gîte Refuge de l’Oncle Émile ». Ce chemin emprunte un pont sur le torrent de Chichin et conduit aux Enflous où il faut prendre à gauche pour monter au village de Dormillouse « Les Romans » en suivant toujours les panneaux indiquant les gîtes puis le col de Freissinières.
  • Départ : Parking à l'entrée du hameau de Prapic
  • Arrivée : Dormillouse
  • Communes traversées : Orcières et Freissinières

Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone et de privilégier un survol de la zone à une distance de survol de 300m sol soit à une altitude minimale de 2400m.

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Tétras lyre - hiver

Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.déc.
Contact :

Tétras lyre - hiver

Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.déc.
Contact :
Parc national des Ecrins - 0492402010

Recommandations

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.

Les chiens de protection des troupeaux

En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs (loups, etc.).

Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.

En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.
En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.

Lieux de renseignement

Centre d'information de Prapic (ouverture estivale)

, 05170 Prapic

http://www.ecrins-parcnational.fr/champsaur@ecrins-parcnational.fr04 92 55 61 92

Accueil du Parc national et de l'office du tourisme d'Orcières. Information, documentation. Vente des produits et ouvrages du Parc. Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Maison de la vallée du Champsaur

, 05260 Pont-du-Fossé

http://www.ecrins-parcnational.fr/champsaur@ecrins-parcnational.fr04 92 55 95 44

Information et documentation, présentation d'expositions temporaires. Vente des produits et ouvrages du Parc. Dans le même espace, accueil de l'office du Tourisme du Haut-Champsaur. Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

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Accès routiers et parkings

Depuis Orcières village, rouler 4,5 km sur la D 474 en direction de Prapic.

Stationnement :

Parking à l'entrée du hameau de Prapic

Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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