1. De Villar-d'Arène au refuge de l'Aigle (approche)
Direction l’Aigle, une cabane comme posée sur un rocher, perchée à 3450m d’altitude, un refuge qui porte très bien son nom. Accueillant les alpinistes venus se confronter aux nombreuses ascensions voisines, dont celle de la Meije Orientale, l’Aigle est un des refuges mythiques des Écrins mais également le plus haut du massif.
Description
- À partir du lieu-dit l’Âne point 2375, le sentier est moins bien tracé mais il est toujours balisé et cairné. Par des pentes de rocailles et les névés du glacier du Bec.
- Gagner les abords du col du Bec 3065m. Gravir à gauche l’arête Nord du Bec de l’Homme (flèches rouges pas d’escalade en II), jusqu’à la naissance de la vire Amieux (3200m cairn), qui permet de descendre flanc ouest sur le glacier du Tabuchet par une longue traversée équipée d’un câble.
- Prendre pied sur celui-ci (délicat suivant les conditions), remonter par sa rive droite (crevasses) jusqu’au rocher de l’Aigle où est implanté le refuge.
- Départ : Villar-d’Arêne
- Arrivée : Refuge de l'Aigle
- Communes traversées : Villar-d'Arêne et La Grave
Les 9 patrimoines à découvrir
- Flore
Le céraiste pédonculé
Cerastium pedunculatum
Le céraiste pédonculé se remarque par ses fleurs d'un blanc pur à cinq pétales échancrés naissant d'une cloche caractéristique formée par les sépales. Endémique de l'ouest des Alpes, il apprécie les éboulis et rochers d'altitude et porte des feuilles légèrement poilues. Son nom de genre provient du grec keras signifiant "corne", en référence à la forme des fruits à maturité. - Flore
L'éritriche nain (ou roi des Alpes)
Eritrichium nanum
Le fameux rois des Alpes, myosotis d'altitude, dispose de fleurs d'un bleu éclatant difficile à rater sur les parois. Ses tiges et feuilles sont densément velues, pilosité qui lui confère un réel manteau contre le froid et l'extrême sécheresse de la haute altitude. Le roi des Alpes est d'ailleurs une espèce ayant trouvé refuge sur les hauts sommets pendant toute la période glaciaire. - Flore
La saxifrage à feuilles opposées
Cette saxifrage dispose de fleurs d'un rose somptueux qui tranche avec le terne des rochers. Ses petites feuilles triangulaires d'un vert sombre poussent de façon opposée le long de la tige, d'où son nom.Cette espèce a été observée jusqu'à 4070 m dans la face sud de la Barre des Écrins et jusqu'à 4504 m au Dom des Mischabel (en Suisse) : elle détient le record d'altitude dans les Alpes ! - Flore
Le cresson de chamois (ou l'hutchinsie des Alpes)
Hornungia alpina
De la famille du chou (les Brassicacées) mais haut de quelques centimètres seulement, le cresson de chamois est un bien maigre repas pour un chamois affamé ! A maturité, ses discrètes fleurs blanches se changent en graine à l'allure de petits ballons de rugby. Ses feuilles, proches du sol, sont découpées régulièrement comme de petits peignes : cela permet de distinguer cette espèce de ses innombrables cousines d'altitude comme l'arabette des Alpes, la drave douteuse ou la cardamine à feuilles de réséda. - Flore
L'arabette des Alpes
Arabis alpina
Comme le cresson de chamois, l'arabette des Alpes possède des fleurs blanches à quatre pétales typiques de celles de la famille des Brassicacées. L'arabette des Alpes est toutefois plus grande et ses feuilles sont simples, vaguement ovales, possédant de petites dents sur les bords. Son nom proviendrait du mot "Arabie", en lien avec une petite pante proche de celle-ci rapportée du Moyen-Orient par les croisés. Une autre explication pourrait être une mauvaise lecture du nom Draba (une autre Brassicacée) dans les manuscrits grecs, les lettres delta et alpha ayant été confondues. - Flore
Le silène acaule
Silene acaulis subsp. bryoides
Le silène acaule a cultivé une adaptation morphologique étonnante pour résister aux conditions de la haute montagne : en se développant en coussins très denses, véritables "tampons thermiques", il parvient à garder une température interne propice aux activités biologiques. Ses coussins piquetés de fleurs roses poussent lentement et peuvent croître pendant plusieurs centaines d'années, hébergeant souvent gracieusement d'autres espèces de plantes : ce processus est appelé "facilitation" par les écologues. - Flore
L'androsace du Dauphiné
Androsace delphinensis
Comme beaucoup de primevères dont elle partage la même famille (les Primulacées), l'androsace a des origines asiatiques. Au gré des glaciations, les populations se sont déplacées d'est en ouest jusqu'à peupler les Alpes d'aujourd'hui. Récemment décrite, cette espèce se distingue de l'androsace pubescente par son affinité pour les sols siliceux. Endémique des Écrins et de Belledonne, ses petits coussins sont constellés de fleurs blanches. - Flore
La marguerite des Alpes
Leucanthemopsis alpina
Comme tournesols, pissenlits et autres pâquerettes, la marguerite des Alpes fait partie de la famille des Astéracées. Leur point commun ? Une fausse fleur (ou pseudanthe), composée en réalité de nombreuses fleurs regroupées et ordonnées en un capitule. Ici, de nombreuses fleurs jaunes en tube sont bordées de fleurs blanches à un pétale (appelé ligule), parfaites pistes d'atterrissage pour les insectes se délectant du nectar emplissant les flûtes dorées centrales. Cette marguerite est particulièrement bien armée pour lutter contre la sécheresse et le fort rayonnement d'altitude grâce à ses feuilles très découpées, épaisses et recouvertes d'un fin duvet blanchâtre. - Flore
La drave douteuse
Draba dubia
Cette plante est une des plus petites représentantes, en altitude, de la famille des Brassicacées. C'est à cette dernière qu'appartiennent choux, radis, moutarde et autre colza, disposant tous de fleurs à 4 pétales disposés en croix (d'où leur ancien nom de crucifères). Ceux de la drave douteuse sont blancs et ses feuilles blanchâtres sont quant à elles constellées de petits poils étoilés leur donnant un aspect duveteux.
Profil altimétrique
Zones de sensibilité environnementale
Aigle royal
Nidification de l'Aigle royal
Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !
Attention en zone cœur du Parc National des Écrins une réglementation spécifique aux sports de nature s’applique : https://www.ecrins-parcnational.fr/thematique/sports-de-nature
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Manifestation sportive, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
- Contact :
- Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr
Recommandations
Accès routiers et parkings
Stationnement :
En savoir plus
Source
Signaler un problème ou une erreur
Vous avez repéré une erreur sur cette page ou constaté un problème lors de votre randonnée, signalez-les nous ici :
À proximité11
- Hébergements
- Hébergements
Hébergements
Gîte d'étape Les Mélèzes - Allirand Frédérique
Dans un village typique haut alpin au coeur du Parc National des Ecrins, le gîte est ouvert de janvier à fin octobre. Vous serez accueilis dans un cadre convivial et chaleureux. Hébergement en chambre de 1 à 6 lits, de la nuitée à la pension complète. - Magasins de sport et location