
3. Du refuge de Chabournéou au refuge de Vallonpierre, par le col de Vallonpierre

Le sentier traverse la montagne du Sirac au pied de son imposante face nord, agrémenté d'une belle vue sur l'étape de la veille. Le monde froid et minéral des hauts sommets alpins impose son ambiance montagnarde. La dernière ascension jusqu’au col de Vallonpierre offre une vue splendide face au Sirac et aux sommets des Ecrins du Champsaur aux limites de l'Oisans.
Description
- À quelques pas, un panneau donne la direction du refuge de Vallonpierre. Ce sentier conduit jusqu'au refuge sans rencontrer d'autre bifurcation.
Dans un premier temps, le chemin monte tranquillement dans la végétation et traverse quelques torrents qui descendent des neiges éternelles. Puis, à proximité de l'aplomb du sommet Est du Sirac le sentier franchit une barre rocheuse. Quelques aménagements sont présents, trois barres de fer aident pour se hisser vers le haut. Bien suivre les lacets afin d'éviter de s’engouffrer dans le petit couloir sous les dites barres de fer. Le sentier longe de façon débonnaire le versant nord s'approchant tantôt de la glace tantôt des rochers. Deux passages sont encore à négocier avec prudence. Le premier est à l'abord d'une dalle qu'il faut passer en prenant bien sur la gauche (marque de peinture). Être vigilant : sur la droite se trouve une sente d'animaux qu'il ne faut pas suivre. Avant d'arriver sur le « plancher des vaches », le sentier passe sur une vire large mais nécessitant tout de même de la prudence. À la fin du versant, le chemin contourne la montagne et commence à redescendre vers les pâturages. De là le sentier chemine entre des chaos de blocs rocheux, traverse du terrain morainique et s’échoue sur une plaine recouverte d'une mirifique pelouse. Le refuge est là, près de l'imposante face ouest du Sirac. - Rejoindre le sentier qui part du refuge pour une dernière ascension au Col de Vallonpierre à 2607m (prudence sur la fin, partie schisteuse glissante et assez raide).
- Faire demi-tour, et retrouver le chemin qui descend jusqu'au lac et au refuge de Vallonpierre.
- Départ : Refuge de Chabournéou
- Arrivée : Refuge et lac de Vallonpierre
- Communes traversées : La Chapelle-en-Valgaudemar
Les 16 patrimoines à découvrir
Bouleau verruqueux - Delenatte Blandine - Parc national des Ecrins FloreLe bouleau verruqueux
Betula pendula
Cet arbre se reconnaît grâce à son écorce blanche, à ses branches dressées puis retombantes et à ses feuilles nettement triangulaires et doublement dentées. Au printemps, sa sève peut être récoltée pour en faire une boisson riche en oligo-éléments à utiliser en cure naturelle à la sortie de l'hiver.Jeune chamois - Robert Chevalier - PNE FauneLe chamois
Animal emblématique des Alpes, le chamois est en montagne partout chez lui, en forêt comme dans les rochers. Porteur de cornes noires et crochues, ce proche cousin des antilopes est doté d'un odorat et d'une ouïe particulièrement développés, qui rendent son approche difficile. Cependant, à proximité du refuge de Chabournéou et dans la traversée vers celui de Vallonpierre, il vous sera assez aisé de vous régaler des cabrioles des cabris sur les névés encore présents. Le saviez-vous ? Alors qu'un marcheur s'élève de 400 m en 1 heure, le chamois est capable de remonter 1000 m en 10 minutes. Cette capacité physique lui est très utile pour fuir le danger.
Le Sirac depuis Vallonpierre - Mireille Coulon - PNE SommetLe Sirac
Au sud du massif des Écrins, le Sirac est le dernier grand sommet avec ses 3441 m. Il est là-bas, tout au fond, dressé fièrement au bout de cette vallée de la Séveraisse pour vous offrir son plus beau profil : sa face nord haute de 1500 mètres. Régulièrement, au cours de cette randonnée, vos yeux se lèveront enchantés pour saluer ce Seigneur et sa couronne. Vous passerez à ses pieds et serez surplombéspar ses glaciers suspendus. Magique !
Chatons femelles du saule glauque et soyeux - Bernard Nicollet - PNE FloreLe saule glauque et soyeux
A l'étage subalpin, passé la limite supérieure des forêts, on ne rencontre plus que des arbustes comme le saule glauque et soyeux. Il est observable sur le versant nord du Sirac, dans la traversée entre Chabournéou et Vallonpierre. Son vert laiteux se repère de loin. En vous approchant, vous découvrirez sa caractéristique : une pilosité soyeuse qu'il affiche sur les deux faces de ses feuilles. L'un des objectifs de cette spécificité pourrait être d'emmagasiner un maximum d'humidité et d'éviter la dessiccation. Localement très dense, il ne faut pas oublier que cette espèce n'est pas si courante...
Soldanelle des Alpes - Cédric Dentant - Parc national des Ecrins FloreLa soldanelle des Alpes
Soldanella alpina
Contrairement aux apparences, la soldanelle est une cousine des primevères. Elle talonne de près le front de neige qui fuit les assauts du soleil printanier. Ses feuilles coriaces et lisses, toutes situées à la bas, trahissent sa présence lorsque son unique hampe florale succombe aux chaleurs de l’été.Trèfle alpin - Bernard Nicollet - Parc national des Ecrins FloreLe trèfle alpin
Trifolium alpinum
Le trèfle alpin se reconnaît grâce à ses folioles longues et étroites ce qui lui vaut l’appellation de « pied de poule » par les bergers ! Ses fleurs sont roses. Il s’agit d’une des meilleures plantes fourragères des alpages. Ses racines sont très développées et mesurent jusqu’à un mètre de long (quand les fleurs ne font que quelques centimètres). De quoi se nourrir efficacement !Lotier des Alpes - Cédric Dentant - Parc national des Ecrins FloreLe lotier des Alpes
Lotus corniculatus subsp. Alpinus
Un lotier se reconnaît à ses feuilles à trois folioles (ou segments) et ses feuilles jaunes. Il est de la même famille que le trèfle ou les haricots. Les pétales du bas forment comme un petit nez retroussé, souvent noirâtre à son extrémité.Nard raide - Marie-Geneviève Nicolas - Parc national des Ecrins FloreLe nard raide
Nardus stricta
Peu apprécié des brebis, cette herbe raide forme des peuplements denses sur des sols plutôt acides. Les feuilles sont coriaces et plus ou moins piquantes. Les épis sont unilatéraux et foncés lorsqu’ils sont jeunes. Plus vieux, ils ressemblent à une arête de poisson !Le refuge de Vallonpierre - Dominique vincent - PNE RefugeLe refuge de Vallonpierre
Un petit lac, une belle prairie d'alpage, le Sirac bienveillant... Tel est le décor magique qui inspira, en 1942, la construction d'un refuge situé à 2270 m. Mais, victime de son succès, il fut décidé en 2000 d'en construire un second, plus grand. Proposant 37 places au lieu de 22, ce nouveau bâtiment est le premier refuge contemporain a avoir été construit, non avec des matériaux importés, mais avec les pierres extraites du site. Il tire sa simplicité et ses pignons en "pas de moineau" du "petit refuge" qui fut gardé comme hébergement pour un aide gardien.
Drave douteuse - Cédric Dentant - Parc national des Ecrins FloreLa drave douteuse
Draba dubia
Cette plante est une des plus petites représentantes, en altitude, de la famille des brassicacées. C’est à cette dernière qu’appartiennent choux, radis, moutarde et autre colza. Ses membres se caractérisent tous par des fleurs à quatre pétales, disposés en croix. Ceux de la drave douteuse sont blancs. Ses feuilles sont constellées de petits poils étoilés.Primevère hirsute - Mireille Coulon - Parc national des Ecrins FloreLa primevère hirsute
Primula hirsuta
Le rose éclatant de ses corolles à gorge blanche éclaire au printemps les parois cristallines des Écrins. Les feuilles sont recouvertes sur les deux faces de poils glanduleux, stratégie qui lui permet de réduire les pertes d’eau. La primevère oreille-d’ours est jaune et préfère quant à elle, les parois calcaires. La plupart des primevères ont des origines asiatiques. Au gré des glaciations, elles se sont déplacées d’est en ouest pour peupler les Alpes d’aujourd’hui !Véronique des Alpes - Marie-Geneviève Nicolas - Parc national des Ecrins FloreLa véronique des Alpes
Veronica alpina
Les fleurs bleues de la véronique des Alpes sont réunies en une grappe dense au sommet d'une tige qui porte généralement quatre paires de petites feuilles ovales. C'est une plante caractéristique des pelouses alpines, moraines et éboulis longuement enneigés.Renoncule des Pyrénées - Marie-Geneviève Nicolas - Parc national des Ecrins FloreLa renoncule des Pyrénées
Ranunculus kuepferi
À peine la neige disparue, les pelouses voisines du refuge se parent de blancheur. C'est la floraison des renoncules des Pyrénées ! Il s'agit de profiter sans attendre de cet instant car le printemps passé, ne subsisteront que les feuilles allongées dont le vert cendré se fondra dans les herbes environnantes.Sagine glabre - Marie-Geneviève Nicolas - Parc national des Ecrins FloreLa sagine glabre
Sagina glabra
Plante se rencontrant dans les pelouses d'altitude, elle passe souvent inaperçue à cause de sa petite taille et de son port tapissant. Cependant, lors de sa période de floraison en juillet-août, il suffit de regarder le bout de ses chaussures pour voir l'effusion de ces petites fleurs blanches.Fétuque de Haller - Cédric Dentant - Parc national des Ecrins FloreLa fétuque de Haller
Festuca halleri
C’est une petite herbe de pelouses d’altitude. On la rencontre aussi sur les escarpements rocheux de haute montagne. Elle est attachée au substrat siliceux. De ses épillets épais et étalés dépassent de petites pointes filiformes nommées arêtes qui distinguent les fétuques des pâturins.Vulpin de Gérard - Marc Corail - Parc national des Ecrins FloreLe vulpin de Gérard
Alopecurus alpinus
Cette plante fait partie des herbes de l'alpage. Elle est reconnaissable à son épi ovale et à sa couleur vert cendré. La feuille la plus haute sur sa tige possède une gaine très renflée particulièrement bien visible. Le vulpin de Gérard est fréquent dans les lieux où le manteau neigeux est présent longtemps.
Profil altimétrique
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Hébergements
Bivouac de Vallonpierre
Le bivouac est possible sur le site de Vallonpierre.
Dans le coeur du Parc national, le bivouac est autorisé de 19 h à 9 h à plus d’1 heure de marche des accès routiers et des limites.
Voir les conseils aux randonneurs et réglementation sur le site du Parc national des Ecrins : http://www.ecrins-parcnational.fr/conseils-aux-randonneurs-et-reglementation