Du Parking du sentier du ministre au Refuge du Pigeonnier
La Chapelle-en-Valgaudemar

1. Du Parking du sentier du ministre au Refuge du Pigeonnier

Refuge
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Cette étape entraîne le randonneur dans le fond de la vallée du Valgaudemar pour y découvrir le cirque glaciaire du Gioberney.

Le passage de la vallée à la haute montagne est une transition saisissante. Une plongée dans un décor où le minéral prend peu à peu la place du végétal.


Les 10 patrimoines à découvrir

  • Refuge

    Chalet-hôtel de Gioberney

    La construction du chalet-hôtel de Gioberney a commencé durant la Seconde Guerre mondiale dans le cadre de chantier de jeunesse. Elle a permis à quelques jeunes de la vallée d'échapper au Service du travail obligatoire (STO). Les pierres du bâtiment ont été prises sur place, taillées et appareillées au mortier de ciment. A l'époque, la route du Gioberney n'existait pas encore, elle ne verra le jour qu'en 1963. Il fallait donc monter à pied ou se faire aider par une mule afin d'accéder au refuge. La fréquentation n'a guère été importante jusqu'à la réalisation de la route. 

  • Faune

    Sérotine de Nilsson

    La sérotine de Nilsson est un chauve-souris boréale, relicte glaciaire dans l'arc alpin. Adaptée au froid, elle résiste à des températures proches de  -7°C sur de courtes périodes. La sérotine de Nilsson est une espèce discrète qui vit dans les forêts boréales parsemées de zones humides. Elle chasse parfois près des éclairages publiques, un des seuls endroits où il est plus aisé de l'observer. La capture de femelles sur ce site permet de croire à la présence d'une colonie au Gioberney. Il s'agirait de la première colonie de reproduction connue en France.

  • Flore

    Les milieux

    De 1600 m à 2450 m d'altitude, cet itinéraire est une invitation à voyager à travers différents milieux. Des myrtillers et rhododendrons au minéral des éboulis, des vertes pâtures au mélézin, ce voyage sera rythmé par la traversée de différents milieux à la faune et à la flore spécifiques.

  • Faune

    Grenouille rousse

    Tantôt dans l'eau, tantôt en dehors, c'est l'amphibien des cimes. Avec le triton alpestre, elle occupe la moindre flaque d'eau jusqu'à des altitudes impressionnantes (2800 m). En léthargie pendant plus de 8 mois à cause des rudesses de l'hiver, elle reste un symbole de l'adaptation à l'altitude. L'hiver, elle s'envase ou bien se glisse hors de l'eau sous des feuilles, une souche, un rocher... à l'abri du gel. Elle pond jusqu'à 4000 œufs en moyenne car, confrontée à ces conditions climatiques et à la prédation (tritons, poissons...), seuls quelques individus deviendront adultes pour assurer la pérennité de la population. Un véritable exemple d'adaptation à l'altitude !

  • Flore

    La saxifrage musquée

    Saxifraga moschata
    Du latin saxum (le rocher) et frangere (briser), les saxifrages poussent dans les fissures et donnent l’impression de casser le rocher pour y faire leur place. Présente sur les parois et sommets des Écrins, la saxifrage musquée est parsemée de petites glandes la rendant très collante au toucher. Elle possède de discrètes fleurs d’un ton vert jaunâtre et des feuilles légèrement découpées et disposées en rosettes basales, la distinguant de la saxifrage fausse-mousse (S. bryoides) dont les feuilles font penser… à de la mousse !
  • Flore

    La saxifrage à feuilles opposées

    Saxifraga oppositifolia
    Cette saxifrage dispose de fleurs d’un rose somptueux qui tranche avec le terne des rochers. Ses petites feuilles triangulaires d’un vert sombre poussent de façon opposée le long de la tige, d’où son nom. Cette espèce a été observée jusqu’à 4070 m dans la face sud de la Barre des Écrins et jusqu’à 4504 m au Dom des Mischabel (Suisse) : elle détient le record d’altitude dans les Alpes !
  • Flore

    La benoîte rampante

    Geum reptans
    Cette plante à grandes fleurs jaunes se reconnaît aisément par ses longs stolons rougeâtres porteurs de bourgeons capables de s’enraciner en lui permettant ainsi de se propager. Ses fruits, regroupés en une sorte de chignon, s’individualisent à maturité pour être transportés par le vent et continuer la colonisation du milieu. Fixant les éboulis instables en y accumulant de l’humus, cette benoîte est ainsi une pionnière qui prépare le terrain pour l’implantation d’autres végétaux.
  • Glacier

    Les glaciers

    Le cirque glaciaire du Gioberney propose un panorama à 180° sur les magnifiques glaciers des Rouies, de la Condamine au pied des Bans... Aujourd'hui en recul, il nous reste les polis glaciaires (dalles lissées par l'action érosive des monstres de glace) comme témoignage de leur présence passée.

  • Sommet

    Les sommets

    Au fond du Valgaudemar, cette boucle permet de prendre la pleine mesure de cet « Himalaya des Alpes ». Ce cirque du Gioberney est coiffé de superbes sommets dépassant allègrement les 3000 m d'altitude. D'ouest en est, Les Rouies et ses 3589 m, le Pic du Says (3420 m), le Mont Gioberney (3352 m),la Pointe Richardson (3312 m), les célèbres Bans (3505 m) et les Aupillous à 3458 m. Avec trois cirques glaciaires qui ne faisaient qu'un et ces hauts sommets, on touche ici le domaine de l'alpinisme.

  • Flore

    L’edelweiss

    Leontopodium nivale
    Est-il vraiment nécessaire de présenter cette star des Alpes ? La légende raconte qu'après avoir guidé les Rois mages auprès de l’Enfant Dieu et afin de ne pas faire espérer la venue d’un nouveau Messie, l’étoile préféra quitter la voûte du ciel et se divisa en une pluie d’étoiles filantes au-dessus des Alpes. Ainsi naquirent les “étoiles des glaciers”, véritables petits astres de velours blanc.

Description

Rejoindre le parking du Crépon qui constitue le départ du sentier du Ministre. La sente suit un peu la route, la traverse et passe presque sous la cascade du Voile de la Mariée pour arriver ensuite au chalet hôtel du Gioberney. De là, atteindre un autre parking où se trouve le départ pour le refuge du Pigeonnier, au niveau des panneaux d'entrée du Parc national des Ecrins.
  1. Depuis ce parking, le chemin continue bien à plat. Après quelques centaines de mètres, il part sud-ouest avant de se redresser pour passer quelques lacets raides puis de se radoucir. Traverser les passerelles et arriver après quelques lacets au refuge, dominé par la face sud des Rouies.
  • Départ : Parking du sentier du ministre
  • Arrivée : Refuge du Pigeonnier
  • Communes traversées : La Chapelle-en-Valgaudemar

Profil altimétrique


Recommandations

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.


Transport

Possibilité de navette depuis St Firmin (réserver à l'avance). Liaison avec les bus qui viennent de Gap et Grenoble.
https://zou.maregionsud.fr/


Accès routiers et parkings

A 26 km de Saint Firmin, prendre la D58 et la D958a jusqu'à La Chapelle en Valgaudemar. Suivre ensuite la D480t jusqu'au parking du Crépon, 800 mètres avant le refuge du Gioberney.

Stationnement :

Parking du ministre

Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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