De la Chapelle-en-Valgaudemar au refuge de Vallonpierre (Trail)
La Chapelle-en-Valgaudemar

1. De la Chapelle-en-Valgaudemar au refuge de Vallonpierre (Trail)

Histoire et architecture
Lac et glacier
Point de vue
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Entre villages, lacs d’altitudes et cols, cette étape très complète vous plonge dans l’ambiance montagnarde dès les premières foulées. 

Cette première étape commence en douceur par une plongée dans l’histoire avec la traversée de petits hameaux. Puis, vient la première ascension vers l’« Himalaya Français », le Haut Valgaudemar et ses vues impressionnantes sur les sommets et glaciers des Écrins. Vers Vallonpierre, votre regard sera absorbé par le Sirac tandis que vos pieds vous feront traverser des plateaux, des torrents, longer des lacs d’altitude et grimper toujours plus haut. Belle mise en jambe !


Les 38 patrimoines à découvrir

  • Flore

    Prairies de fauche

    Les prairies de fauche entourent le village de La Chapelle. Malheureusement, ces prairies naturelles, riches en fleurs et en insectes, sont de plus en plus souvent remplacées par des prairies temporaires, c'est-à-dire semées certaines années. L'arrosage de ces prairies se fait encore grâce aux canaux, toujours bien entretenus par leurs utilisateurs et avec l'aide du Parc national. Vous découvrirez la prise d'eau du canal de la Grande Levée, non loin du sentier lorsque celui-ci se rapproche de la Sèveraisse. Ces canaux ont un grand intérêt pour le maintien d'une flore de zones humides, comme la dorine et la gagée jaune, toutes deux protégées.

  • Point de vue

    Cascades et points de vue sur la vallée

    Tout au long du parcours, vous découvrirez les cascades de Combefroide et du Casset, situées sur le versant adret de la vallée. L'itinéraire offre également une jolie vue sur l'est et l'ouest de la vallée de la Sèveraisse, au niveau du hameau du Casset. Depuis le hameau du Rif du Sap, en aval, un beau profil en auge de la vallée témoigne du creusement par les glaciers du quaternaire.

  • Histoire

    Un parcours plein d'histoire

    Le pont du Casset est le dernier pont ancien à ne pas avoir été emporté par les crues de la Sèveraisse. En rive droite de ce magnifique ouvrage dit « romain », le hameau du Casset doit son nom à la grande casse qui le cerne. Ce village, ainsi que celui du Bourg, fut recouvert partiellement par un éboulement. En ce qui concerne le Rif du Sap, c'est une avalanche qui emporta les maisons du haut du hameau en 1944. Quant au hameau du Clot, inondé en 1928, il fut abandonné totalement en 1934 lorsqu'un incendie détruisit la quasi totalité des habitations. 

  • Histoire

    Toponymie du Valgaudemar

    Valgaudemar ! Ce nom sonore aux syllabes de bronze résonne dans nos oreilles. D’aucuns ont pu prétendre que cela évoquait la vallée de Marie ; Gaude Maria : «  réjouis-toi Marie ». Mieux vaut penser que cela se rapporte à Gaudemar, nom qui fut porté entres autres par le dernier roi des Burgondes (524), peuplade germanique qui a envahi ces régions en 406… Dans les textes, on lit Vallis Gaudemarii dès 1284. La part de la poésie, des légendes et de l’imagination faussent bien souvent la recherche de l’origine des noms…
  • Architecture

    Habitat traditionnel

    Quelques vieilles demeurent typiques du Valgaudemar sont à remarquer dans les hameaux du Casset, du Bourg et du Rif du Sap. Quelques toits de chaume, tounes (entrée voûtée des habitations), dallages de pierre, … sontde beaux exemples d'architecture qui mériteraient d'être conservés. Moins chère et demandant moins d'entretien, la tôle a progressivement remplacé le chaume sur les toitures.

  • Faune

    Aigle royal

    Entre La Chapelle et Le Clot, il n'est pas rare d'observer l'aigle royal en vol au niveau des pentes ensoleillées. Ce majestueux rapace au plumage sombre avec, pour certains individus, de belles cocardes blanches sous les ailes, côtoie le circaète Jean-le-Blanc en été, plus petit et très clair, ainsi que le vautour fauve, plus grand mais à la queue courte et souvent en groupe. Rien de surprenant à cela car les pentes d'adrets offrent à ces oiseaux des ascendances thermiques qui leurs permettent de voler haut et loin. 

  • Architecture

    Toune

    Spécificité architecturale du Champsaur-Valgaudemar, la toune est ce porche voûté en berceau situé sur la façade principale de l'habitation. Elle abrite l’entrée du logis et de l’écurie et permet parfois de stocker des matériaux au sec, tel le bois. La toune était très souvent enduite de blanc afin de réfléchir la chaleur du soleil. Les habitants s'y installaient afin d'effectuer de petits travaux de broderie, de reprisage, etc.
  • Petit patrimoine

    Via clause

    A certains endroits du parcours, vous cheminerez entre deux murets de pierre. Ces « via clause » ont été construites pour empêcher les bêtes domestiques montant en alpage de piétiner et manger l'herbe des prairies qui leur est réservée pour l'hiver. La plus remarquable de ces « via clause » se situe à la sortie de l'ancien hameau du Clot. Elle a été restaurée par le Parc national des Ecrins.

  • Refuge

    Refuge du Clot Xavier Blanc

    Curieuse idée que ce refuge construit sous la route montant au Gioberney, à "seulement" 1397 m d'altitude ! C'est qu'il était là il y a plus d'un siècle, bien avant que la route fut construite ! En effet, ce bâtiment simple et robuste appartenait à la Valgodemar Mining Company qui exploitait ce secteur au sous-sol riche en cuivre et en plomb argentifère. Quand l'exploitation prit fin, le CAF racheta l'édifice et lui donna le nom de Xavier Blanc en reconnaissance d'un des membres fondateurs du CAF, sénateur des Hautes-Alpes.
  • Histoire

    Le sentier du ministre

    Drôle de nom pour un sentier... Deux explications nous sont parvenues. La première serait tout simplement qu'un ministre aurait inauguré ou, tout du moins, parcouru ce sentier. La seconde, plus probable, relate que l'on appelait les ânes des ministres. En effet, ces animaux précieux pour les paysans de l'époque étaient choyés et traités comme tels. Ce sentier presque plat leur étant particulièrement bien adapté, il semble logique qu'on lui ai donné ce nom.

  • Refuge

    Chalet-hôtel de Gioberney

    La construction du chalet-hôtel de Gioberney a commencé durant la Seconde Guerre mondiale dans le cadre de chantier de jeunesse. Elle a permis à quelques jeunes de la vallée d'échapper au Service du travail obligatoire (STO). Les pierres du bâtiment ont été prises sur place, taillées et appareillées au mortier de ciment. A l'époque, la route du Gioberney n'existait pas encore, elle ne verra le jour qu'en 1963. Il fallait donc monter à pied ou se faire aider par une mule afin d'accéder au refuge. La fréquentation n'a guère été importante jusqu'à la réalisation de la route. 

  • Faune

    Sérotine de Nilsson

    La sérotine de Nilsson est un chauve-souris boréale, relicte glaciaire dans l'arc alpin. Adaptée au froid, elle résiste à des températures proches de  -7°C sur de courtes périodes. La sérotine de Nilsson est une espèce discrète qui vit dans les forêts boréales parsemées de zones humides. Elle chasse parfois près des éclairages publiques, un des seuls endroits où il est plus aisé de l'observer. La capture de femelles sur ce site permet de croire à la présence d'une colonie au Gioberney. Il s'agirait de la première colonie de reproduction connue en France.

  • Flore

    Les milieux

    De 1600 m à 2450 m d'altitude, cet itinéraire est une invitation à voyager à travers différents milieux. Des myrtillers et rhododendrons au minéral des éboulis, des vertes pâtures au mélézin, ce voyage sera rythmé par la traversée de différents milieux à la faune et à la flore spécifiques.

  • Géologie et géographie

    Poli glaciaire

    Le poli glaciaire une surface rocheuse qui a subit l'érosion d'un glacier. Sur ce site, il est composé de gneiss, roche dure et massive résultant d'une cristallisation de quartz, feldspath et de micas partiellement fondus. Des stries permettent de visualiser le sens de déplacement des débris de roches enchâssés dans la glace. Dans les parties fracturées, des fragments de roche ont été arrachés par la glace. Ce phénomène se nomme "débitage sous-glaciaire".

  • Eau

    Cascade du « Voile de la Mariée »

    Le torrent du Lauzon franchit l'épaulement glaciaire et tombe en cascades successives dans l'auge glaciaire du Gioberney à travers les parois plus raides des Bancs de la Pisse. La cascade inférieure s'étale en voile de mariée. Le torrent du Lauzon conflue quelques centaines de mètres plus loin avec le torrent du Gioberney. Cette célébrité acceptera docilement de se faire photographier. Elle vous offrira son plus beau panache, ses plus belles volutes pour un souvenir mémorable.

  • Faune

    Bouquetin des Alpes

    Le bouquetin a été réintroduit dans la vallée de Champoléon dans le Champsaur entre 1994 et 1995. Depuis 1999, les bouquetins sont venus coloniser les pentes du Gioberney et sont en train de progresser lentement vers le bas de la vallée. Certains ont été observés au dessus du rif du Sap, à l'Olan et également au niveau du lac du Lauzon. Des 30 individus initialement relâchés, il existe maintenant une population d'environ 300 individus.

  • Lac

    Lac du lauzon

    Le lac du Lauzon est un lac de surcreusement glaciaire. Pendant le maximum glaciaire du Würm, il y a 10 000 ans, l'ancien glacier a creusé une cuvette dans les gneiss migmatisés fracturés par une faille nord-sud. Il est nommé lac "de pelouse" car il est soumis à des conditions climatiques clémentes avec 4 à 5 mois de dégel. Dans ces eaux, une végétation aquatique, très présente, traduit une grande productivité biologique.

  • Point de vue

    Regard sur le Lauzon

    Le site du Lauzon, proche et accessible, offre une occasion facile de vivre la montagne. Au lever ou au coucher du soleil, profitez de la vue sur le cirque du Gioberney et du reflet du Sirac dans le lac. C'est à l'aurore ou au crépuscule que le site prend toute sa force avec d'heureuses rencontres-surprises avec la faune (à condition de savoir être patient et surtout discret).

  • Flore

    Violette des marais

    La violette des marais pousse, comme son nom l'indique, dans les milieux humides et plus particulièrement dans les tourbières. Au printemps, cette petite violette de 5 à 15 cm de haut fleurit en cinq pétales violet-gris. Comme tous les végétaux des milieux humides, sa principale menace est celle qui pèse sur la réduction ou la disparition de ce type de milieux.

  • Flore

    Laîche en ampoules

    La laîche en ampoules, de son nom latin carex rostrata est une plante vivace, c'est-à-dire que sa période de végétation dure plusieurs années. Espèce typique des tourbières, elle vit également aux bords des étangs. L'épi (20 à 80 cm de haut) est composé de plusieurs épillets, mâles (en bas) et femelle (en haut). Sa floraison se situe entre les mois de mai et juillet.

  • Géologie et géographie

    Tourbière de transition

    La tourbière est un milieu très particulier qui, par définition produit de la tourbe. Celle sur ce site est dite de "transition", c'est-à-dire qu'elle est au stade intermédiaire dans le processus de la tourbière. Cette zone humide acide se présente sous l'aspect d'un tapis spongieux de sphaignes, végétaux gorgés d'eau proches des mousses. En raison des conditions locales difficiles, peu d'insectes les colonisent, et seules les espèces très spécialisées s'y adaptent : tout petits moustiques et autres diptères.

  • Faune

    Grenouille rousse

    Tantôt dans l'eau, tantôt en dehors, c'est l'amphibien des cimes. Avec le triton alpestre, elle occupe la moindre flaque d'eau jusqu'à des altitudes impressionnantes (2800 m). En léthargie pendant plus de 8 mois à cause des rudesses de l'hiver, elle reste un symbole de l'adaptation à l'altitude. L'hiver, elle s'envase ou bien se glisse hors de l'eau sous des feuilles, une souche, un rocher... à l'abri du gel. Elle pond jusqu'à 4000 œufs en moyenne car, confrontée à ces conditions climatiques et à la prédation (tritons, poissons...), seuls quelques individus deviendront adultes pour assurer la pérennité de la population. Un véritable exemple d'adaptation à l'altitude !

  • Flore

    La saxifrage à feuilles opposées

    Saxifraga oppositifolia
    Cette saxifrage dispose de fleurs d’un rose somptueux qui tranche avec le terne des rochers. Ses petites feuilles triangulaires d’un vert sombre poussent de façon opposée le long de la tige, d’où son nom. Cette espèce a été observée jusqu’à 4070 m dans la face sud de la Barre des Écrins et jusqu’à 4504 m au Dom des Mischabel (Suisse) : elle détient le record d’altitude dans les Alpes !
  • Flore

    La saxifrage musquée

    Saxifraga moschata
    Du latin saxum (le rocher) et frangere (briser), les saxifrages poussent dans les fissures et donnent l’impression de casser le rocher pour y faire leur place. Présente sur les parois et sommets des Écrins, la saxifrage musquée est parsemée de petites glandes la rendant très collante au toucher. Elle possède de discrètes fleurs d’un ton vert jaunâtre et des feuilles légèrement découpées et disposées en rosettes basales, la distinguant de la saxifrage fausse-mousse (S. bryoides) dont les feuilles font penser… à de la mousse !
  • Glacier

    Les glaciers

    Le cirque glaciaire du Gioberney propose un panorama à 180° sur les magnifiques glaciers des Rouies, de la Condamine au pied des Bans... Aujourd'hui en recul, il nous reste les polis glaciaires (dalles lissées par l'action érosive des monstres de glace) comme témoignage de leur présence passée.

  • Flore

    La benoîte rampante

    Geum reptans
    Cette plante à grandes fleurs jaunes se reconnaît aisément par ses longs stolons rougeâtres porteurs de bourgeons capables de s’enraciner en lui permettant ainsi de se propager. Ses fruits, regroupés en une sorte de chignon, s’individualisent à maturité pour être transportés par le vent et continuer la colonisation du milieu. Fixant les éboulis instables en y accumulant de l’humus, cette benoîte est ainsi une pionnière qui prépare le terrain pour l’implantation d’autres végétaux.
  • Sommet

    Les sommets

    Au fond du Valgaudemar, cette boucle permet de prendre la pleine mesure de cet « Himalaya des Alpes ». Ce cirque du Gioberney est coiffé de superbes sommets dépassant allègrement les 3000 m d'altitude. D'ouest en est, Les Rouies et ses 3589 m, le Pic du Says (3420 m), le Mont Gioberney (3352 m),la Pointe Richardson (3312 m), les célèbres Bans (3505 m) et les Aupillous à 3458 m. Avec trois cirques glaciaires qui ne faisaient qu'un et ces hauts sommets, on touche ici le domaine de l'alpinisme.

  • Flore

    L’edelweiss

    Leontopodium nivale
    Est-il vraiment nécessaire de présenter cette star des Alpes ? La légende raconte qu'après avoir guidé les Rois mages auprès de l’Enfant Dieu et afin de ne pas faire espérer la venue d’un nouveau Messie, l’étoile préféra quitter la voûte du ciel et se divisa en une pluie d’étoiles filantes au-dessus des Alpes. Ainsi naquirent les “étoiles des glaciers”, véritables petits astres de velours blanc.
  • Faune

    Aeschne des joncs

    Aux abords de la petite mare du refuge du Pigeonnier, vous pourrez avoir la surprise de voir chasser cette grande libellule, l'Aeschne des joncs. L'une des seules à s'exercer à de telles altitudes. L'essentiel de sa vie se fait au stade larvaire subaquatique. Plusieurs années sous l'eau seront nécessaires à ce grand prédateur pour finir sa croissance et atteindre sa maturité sexuelle. Dès lors, la sortie du milieu aquatique s'impose pour sa transformation en imago volant (adulte). Ce stade adulte ne dure que quelque semaines avec pour seul objectif, la reproduction. Accouplements en vol et pontes à la surface de l'eau s'enchaînent pour boucler son cycle par... la mort.

  • Faune

    Bouquetin des Alpes

    Le bouquetin des Alpes a failli disparaître au 19ème siècle. Il n'a dû sa survie qu'à la protection mise en œuvre en Italie et dans le Parc national de La Vanoise qui hébergeaient la dernière population. Depuis le début du programme de réintroduction de l'espèce initié avec succès en 1989, le seigneur des cimes a retrouvé sa place dans le massif des Ecrins. Le cirque du Gioberney est un lieu de prédilection pour la mise-bas, en début d'été, et propice au calme nécessaire à cette espèce. Peut-être surprendrez-vous la silhouette massive et majestueuse d'un mâle ou un tout jeune cabri faisant une démonstration de ses qualités innées d'alpinistes.

  • Pastoralisme

    Vivre au rythme des brebis

    Malgré ce relief austère, la vallée du Valgaudemar accueille depuis des siècles une activité pastorale intense qui rythme la vie des habitants du printemps aux premières neiges. Ca et là, vous découvrirez donc une cabane de berger sous le regard toujours étonné de ces brebis provenant d'élevages de la vallée. Les troupeaux sont constituées des races « Métisses », « Thônes et Marthod », « Lacaune » et « Mérinos », particulièrement bien adaptées aux exigences de ce relief. 

  • Histoire

    La mine de Chauvetane

    Au XIXe siècle, le Valgaudemar connut une ruée minière. De nombreuses prospections permirent de découvrir quelques filons qui donnèrent naissance à des exploitations dans le vallon de Navette, au Roux ou encore à la Chauvetane pour le plomb sulfuré et la galène argentifère. Une société minière fut créée en 1861 par des anglais associés à un notaire de Saint-Firmin, la « Valgaudemar Mining Compagny Limited ». Le travail des paysans-mineurs de la vallée sur la paroi abrupte de la Chauvetane consistait d'abord à tailler dans la roche un itinéraire jusqu'au filon d'où était extrait le minerais envoyé en bas dans la Condamine. Là, des femmes le recueillaient pour charger des mules et le descendre à l'actuel refuge du Xavier Blanc, lieu de traitement des roches. L'exploitation n'étant pas rentable, l'aventure prendra définitivement fin en 1923.

  • Point de vue

    Paysages et sommets

    Le panorama évolue tout au long de la traversée du plateau de Tirière. Au début, une vue sur le cirque de Gioberney et les sommets environnants, notamment les Rouies et son glacier, s'offrent aux randonneurs. En progressant, le Sirac s'impose et le regard domine la vallée de Surette avec une vue sur la vallée du Valgaudemar. En face, de l'autre coté du vallon de Surette, le pic de Morge semble être posé au carrefour des vallées telle une vigie.

  • Faune

    Oiseaux d'altitude

    Le plateau de Tirière est un endroit propice pour observer l'avifaune des milieux ouverts d'altitude. Les chants de l'alouette, du pipit spioncelle ou du rouge queue noir accompagnent cette randonnée. Au détour d'un lacet, vous pourrez observer le timide mais magnifique merle de roche ou un crécerelle en train de faire le "saint esprit", vol stationnaire qui aide à sa reconnaissance. Tirière est également un site de référence pour le suivi de la population de chamois du Parc national des Ecrins. 

  • Faune

    Le chamois

    Animal emblématique des Alpes, le chamois est en montagne partout chez lui, en forêt comme dans les rochers. Porteur de cornes noires et crochues, ce proche cousin des antilopes est doté d'un odorat et d'une ouïe particulièrement développés, qui rendent son approche difficile. Cependant, à proximité du refuge de Chabournéou et dans la traversée vers celui de Vallonpierre, il vous sera assez aisé de vous régaler des cabrioles des cabris sur les névés encore présents. Le saviez-vous ? Alors qu'un marcheur s'élève de 400 m en 1 heure, le chamois est capable de remonter 1000 m en 10 minutes. Cette capacité physique lui est très utile pour fuir le danger.

  • Sommet

    Le Sirac

    Au sud du massif des Écrins, le Sirac est le dernier grand sommet avec ses 3441 m. Il est là-bas, tout au fond, dressé fièrement au bout de cette vallée de la Séveraisse pour vous offrir son plus beau profil : sa face nord haute de 1500 mètres. Régulièrement, au cours de cette randonnée, vos yeux se lèveront enchantés pour saluer ce Seigneur et sa couronne. Vous passerez à ses pieds et serez surplombéspar ses glaciers suspendus. Magique !

  • Flore

    Le saule glauque et soyeux

    A l'étage subalpin, passé la limite supérieure des forêts, on ne rencontre plus que des arbustes comme le saule glauque et soyeux. Il est observable sur le versant nord du Sirac, dans la traversée entre Chabournéou et Vallonpierre. Son vert laiteux se repère de loin. En vous approchant, vous découvrirez sa caractéristique : une pilosité soyeuse qu'il affiche sur les deux faces de ses feuilles. L'un des objectifs de cette spécificité pourrait être d'emmagasiner un maximum d'humidité et d'éviter la dessiccation. Localement très dense, il ne faut pas oublier que cette espèce n'est pas si courante...

  • Refuge

    Le refuge de Vallonpierre

    Un petit lac, une belle prairie d'alpage, le Sirac bienveillant... Tel est le décor magique qui inspira, en 1942, la construction d'un refuge situé à 2270 m. Mais, victime de son succès, il fut décidé en 2000 d'en construire un second, plus grand. Proposant 37 places au lieu de 22, ce nouveau bâtiment est le premier refuge contemporain a avoir été construit, non avec des matériaux importés, mais avec les pierres extraites du site. Il tire sa simplicité et ses pignons en "pas de moineau" du "petit refuge" qui fut gardé comme hébergement pour un aide gardien. 


Description

Au départ du village de la Chapelle, emprunter le GR54 qui remonte la vallée vers Le Clot et longe la Sèveraisse en sa rive gauche. 

  1. En bas du hameau du Bourg, prendre le pont qui permet de passer en rive droite du cours d’eau pour monter vers le hameau du Rif du Sap. Descendre légèrement vers le refuge du Clot Xavier Blanc. Passer une nouvelle passerelle, longer les ruines du Clot. À l’intersection quitter le GR54 pour le sentier du ministre. Passer successivement les parkings du Crépon et de Gioberney. 
  2. Du parking de Gioberney, monter jusqu’à atteindre un croisement. Prendre le sentier qui s’élève en direction du « lac du Lauzon ». Celui-ci monte en lacet en traversant une petite forêt de mélèzes et en enjambant le torrent du Voile de la Mariée. Un fois arrivé au plateau, passer le lac et poursuivre l’itinéraire par une petite montée, puis une descente qui mène à un nouveau croisement. Grimper, par les lacets, vers le Refuge du Pigeonnier.
  3. Depuis le refuge du Pigeonnier, prendre le sentier qui bascule vers le Vaccivier et évolue en balcon au dessus du vallon du Gioberney. Poursuivre en suivant les indications « Refuge de Gioberney ». 
  4. Arrivé à la cabane de Gioberney, passer le torrent par la passerelle. Tourner à gauche, direction « Tirière ». Suivre le sentier balisé pour déboucher sur le « plateau de Tirière » et gagner, par un chemin presque plat, les ruines de la cabane de Tirière. 
  5. Au croisement prendre le sentier en direction de la cabane du Pis. Passer le Torrent du Pis Baumette et monter en direction du refuge de Chabournéou. 
  6. Derrière le refuge du Chabournéou se trouve le point de départ du sentier qui mène au refuge de Vallonpierre. Un très court passage escarpé, où la prudence est de mise, mène sur le plateau « Le Pré » où se trouve le refuge et au lac de Vallonpierre. 
  • Départ : La Chapelle-en-Valgaudemar
  • Arrivée : Refuge de Vallonpierre
  • Communes traversées : La Chapelle-en-Valgaudemar

Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !

Attention en zone cœur du Parc National des Écrins une réglementation spécifique aux sports de nature s’applique : https://www.ecrins-parcnational.fr/thematique/sports-de-nature

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Gypaète barbu

Le Rompeau
Le Gypaète barbu est une espèce très sensible au dérangement tout au long du cycle de reproduction.  Dans les Alpes, la population est en installation suite aux réintroductions débutées en 1987. Le nombre de couples présent est encore faible.

Les Zones de Sensibilité Majeure (ZSM) Gypaète barbu sont désignées avec les acteurs locaux.

Vous visualisez les Zones cœur, toutes les activités sont à proscrire pendant la période sensible (du 1/11 au 31/08).

Attention aux réglementations (Parcs nationaux, Réserves naturelles…) qui s’imposent aux zones Gypaètes.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtnov.déc.
Contact :
Parc National des Ecrins - Yoann Bunz- 06 99 77 37 65 yoann.bunz@ecrins-parcnational.fr

Recommandations

S'il vous reste des jambes, au refuge de Vallonpierre, il est possible de faire l'aller-retour jusqu'au col de Vallonpierre (+4,5 km et 380 m+).
En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.


Lieux de renseignement

Maison du Parc du Valgaudemar

Ancien Asile Saint-Paul, 05800 La Chapelle-en-Valgaudemar

http://www.ecrins-parcnational.fr/valgaudemar@ecrins-parcnational.fr04 92 55 25 19

Information, documentation et un espace d'accueil avec des expositions permanente et temporaires. La maison du Parc est labellisée «Tourisme et handicap». Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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