Du refuge des Souffles à la Chapelle-en-Valgaudemar (Trail)
Villar-Loubière

3. Du refuge des Souffles à la Chapelle-en-Valgaudemar (Trail)

Histoire et architecture
Lac et glacier
Point de vue
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ATTENTION : Suite à un éboulement sur le secteur des Portes (entre repère 4 et 5), le sentier est fermé. Il faut emprunter le sentier qui descend aux Andrieux.

De la variété et du rythme ! D’adrets en ubacs, descentes et montées s’enchaînent pour nous offrir un condensé du Valgaudemar par la diversité des milieux traversés. Un voyage haut en couleurs !

"Nos cinq sens sont en éveil ! Des senteurs méditerranéennes des Souffles à l’odeur d’humus des forêts boréales de Prentic, en passant par la découverte du chapelet des lacs de Pétarel, cette étape offre un vrai florilège de sensations !" Régis Jordanna, Grade-moniteur. 


Les 20 patrimoines à découvrir

  • Flore

    Variété floristique

    L’exposition, la nature des terrains, l’altitude … occasionnent une grande variété floristique le long de l’itinéraire et surtout dans les pentes en dessous du refuge. Marjolaine, lis, laser, joubarbe, sedum, gentiane, ancolie, aconit …et bien d’autres sont au rendez vous.

  • Flore

    Variété des milieux

    Cette randonnée est un résumé de l’adret du Valgaudemar. Elle commence dans des éboulis chauds plus ou moins végétalisés. Permet ensuite de cheminer entre pelouses, landes à genévrier myrtille, raisins d’ours…. Puis les sorbiers, alisiers et amélanchiers annoncent la reconquête prochaine de la forêt. Plus haut la hêtraie fait de l’ombre aux randonneurs, puis un joli mélézin annonce la limite supérieure du milieu forestier pour laisser place à des landes et pelouses d’altitudes. Le lac Lautier et les mares associées sont un refuge aux espèces aquatiques. Au dessus c’est le domaine du rocher et des chamois.

  • Faune

    Tétras lyre

    La limite supérieure de la forêt est propice à rencontrer le tétras lyre. Faisant confiance à son plumage terne la poule reste camouflée dans la végétation, il est très difficile de l’observer. Par contre les coqs noir et blanc avec des « sourcils » rouges sont moins discrets surtout pendant la période de reproduction où leur roucoulements et chuintements résonnent dans la montagne tôt le matin.

  • Pastoralisme

    Brebis en estives

    Vous pourrez rencontrer au cours de votre balade des brebis en estives dans les alpages. Ce pastoralisme est ancien, pour preuve les enclos en pierres sèches appelés jas que vous pourrez remarquer ainsi qu’un abris sous roche vers le Clot. Les brebis actuellement en alpage sont issues d'élevage de la vallée ou du Bas-Champsaur.

  • Géologie et géographie

    Arraches

    Depuis le refuge ou lors de la montée, une formation géologique particulière, sur la rive opposé au dessus de l’ancien hameau des Peines peut attirer votre attention. Se sont des roches d’origine sédimentaire coincées au milieu de formations cristallines qui présentent une forme d’érosion en draperie donnant l’impression qu’un tigre géant a donné des coups de griffes dans la roche. Cette morphologie particulière lui a valu le nom d’Arraches.

  • Histoire

    Le moulin de Villar-Loubière

    En entamant votre montée soutenue vers le col de la Vaurze, ne rater pas le curieux moulin du Villar, recouvert par la végétation. Construit en 1838, ce patrimoine d'antan a été parfaitement conservé avec sa curieuse roue horizontale. Il fonctionnait d'ailleurs encore commercialement il y a une cinquantaine d'années. On y traitait le blé, mais aussi les noix et le colza. Restauré en 1979, c’est le dernier moulin en état de marche du Valgaudemar.

  • Point de vue

    Les "sommets" de l'Olan

    L'Olan est un sommet majeur du massif des Écrins. Il culmine à 3564 m et se compose de trois sommets dont le plus haut est le sommet nord. L'Olan a été gravi la première fois jusqu'au sommet central le 8 juillet 1875, puis le sommet nord, le 29 juin 1877 par le célèbre W.B.A Coolidge et son guide Almer. Une voie normale au départ du refuge de l'Olan peut, avec un guide ou de bonnes connaissances alpines, être un but d’ascension dans le Valgaudemar.

  • Lac

    Suivi scientifique des lacs de Pétarel

    Un protocole scientifique a été mis en place sur le lac de Pétarel afin de suivre l'évolution des poissons, du zooplancton et du phytoplancton. Ce lac constitue une singularité dans les parcs de montagnes, ils témoignent des évolutions climatiques et historiques. Ce protocole se réalise en lien avec d'autres services : l'Institut Méditérranéen de Biologie continentale et marine (IMBE), l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA) et la fédération départementale de pêche des Hautes-Alpes.

  • Lac

    Lacs de Pétarel

    Les lacs de Pétarel sont le reliquat d'une longue histoire géologique et glaciaire. Ils sont issus d'un surcreusement des glaciers dans le granit hercynien, roche souche du massif des Ecrins.

  • Géologie et géographie

    Ensemble minéral de l'Olan et de Turbat

    Cet ensemble minéral (situé en face sur le versant opposé) constituant l'Olan et le Turbat offre une lecture intéressante des diverses couches géologiques. Ce site est caractéristique du territoire alpin. Ces dernières hautes montagnes du cœur du massif dépassent de 3 500 m le socle cristallin.

  • Géologie et géographie

    Granit du pic Turbat

    Ce granit très compact (en face sur le versant opposé), constitué de grains fins, et de couleur clair est spécifique au pic Turbat. Il s'est formé à partir de gouttes granitiques qui ont remonté à travers le magma, puis ont été découvertes avec l'érosion.

  • Point de vue

    Pic Turbat

    Un joli 3 000 m réalisable en randonnée sportive en été, contemplative depuis le refuge des Souffles de l’ Olan. C'est aussi un joli belvédère sur la première partie de la vallée et sur la grande face nord-ouest de l'Olan. Au retour, la pause s'imposera au petit lac Lautier.

  • Point de vue

    Pic de l'Olan

    Le pic de l'Olan est le sommet phare de la vallée. Son versant nord-ouest est une des faces les plus hautes et sauvages des Alpes, au même titre que l'éperon Walker ou les Drus (dans le massif du Mont-Blanc). Son nom est une déformation de l'Auran qui signifiait « mont venteux ». La première ascension du sommet nord date du 29 juin 1877. Pour les alpinistes, sa course représente un bon rocher accessible à tous niveaux, accompagnée toutefois d'un guide de haute-montagne.

  • Point de vue

    Pic des Souffles

    Premier sommet de la vallée dépassant les 3 000 m d'altitude, il n'est guère visité par les alpinistes. Au début de l'histoire de l'alpinisme, le pic était très fréquenté par des guides locaux qui y ont ouvert les premières voies. Actuellement, une voie côtée AD (assez difficile) a été équipé. L'approche est longue mais elle vaut le détour pour son ambiance suspendue. Le passage au refuge du même nom ne laisse pas indifférent.

  • Point de vue

    Cime du Vallon

    La cime du Vallon est une course de neige peu difficile mais également en hiver et au printemps, une course en ski de randonné. Réalisé depuis La Chapelle-en-Valgaudemar, elle offre un dénivelé important avec 2 350 m  de descente.

  • Faune

    Fourmis rousses

    De nombreuses fourmilières sont présentes dans ce massif forestier. Les fourmilières sont composées d'accumulation de débris végétaux. Le rôle principale du dôme est la thermorégulation de la fourmilière, en particulier pour le couvain. En effet, la température des oeufs de fourmis ne doit pas dépasser 25°-30°C. Le poids de cette habitat peut être impressionnant : jusqu'à 20 kilos pour un nid de 3 mètres cubes. Les fourmilières sont, paraît-il, un signe de bonne santé de l'environnement. Veuillez respecter ces petits êtres !

  • Faune

    Chamois

    Animal emblématique des Alpes, le chamois ou « chèvre des rochers » porte de courtes cornes noires et crochues. Au printemps, il est plus facilement observable avec des jumelles autour des lacs de Pétarel et parfois en solitaire dans la forêt. Les chèvres et éterlous (jeunes mâles d'un an) aiment à constituer de grandes hardes ; a contrario, les boucs restent plutôt isolés pour ne rejoindre les femelles qu’à la saison des amours. L’hiver, les chamois aspirent à beaucoup de tranquillité car ils vont survivre en économisant leurs réserves de graisse.

  • Flore

    Myrtilles

    La myrtille est un sous-arbrisseau touffu dont les ramilles vertes et anguleuses portent de petites feuilles tendres, ovales et finement dentées. Ses fleurs, lie-de-vin, sont solitaires en forme de grelot. Elles donneront dès le mois d’août des baies comestibles à la pulpe violette, d’où son appellation populaire de « gueule noire ». Elle accompagne l’embrune en altitude, où des versants entiers se parent d’un rouge vif bien visible dans le paysage, l’automne venu. La myrtille constitue un complément de nourriture pour la faune baccivore (qui se nourrit de baies), frugivore ou herbivore, ce qui lui aurait valu son nom scientifique vaccinium, du latin vacca (vache).

  • Savoir-faire

    Maison en toit de chaume

    Jusqu'à la fin du XIXe siècle, le chaume été utilisé régulièrement pour recouvrir les maisons principalement dans les zones rurales. Par la suite, il a été délaissé au profit de l'ardoise et de la tuile. Traditionnellement, les maisons étaient construite avec les matériaux récoltés localement : les pierres étaient utilisées pour la maçonnerie et le seigle en montagne servait à couvrir la toiture. La construction d'un toit en chaume nécessite un savoir-faire local et traditionnel transmis depuis des générations de chaumier. La paille est battue, triée, peignée et liée en botte (appelé cleu dans le Valgaudemar) avant d'être posée sur une structure en bois. La technique de pose permet d'évacuer l'eau de pluie et éviter ainsi que la toiture ne se dégrade. Une batte en bois permet de battre la paille afin de donner la forme voulue à la toiture. L'épaisseur de cette couverture varie de 25 à 40 cm, et apporte une isolation thermique importante. Cette maison, située au hameau des Portes, a été restaurée avec du roseau de Camargue.

  • Architecture

    Pont des Oules

    Situées en amont du village de La Chapelle, les Oules du Diable forment une gorge très étroite et particulièrement encaissée par laquelle le torrent de Navette rejoint la Séveraisse en une succession de cascades sur un dénivelé de 300 m. La puissance érosive du torrent a creusé depuis des millénaires dans ces roches très dures ces oules, du latin “olla”, qui signifie “marmite”. Le pont de pierre, qui serait d'époque romaine, surplombe ces Oules carractéristiques. A la suite d'acidents mortels, des barrières ont été installées.


Description

Quitter le refuge des Souffles pour entamer la descente de 900m de dénivelé vers le village de Villar Loubière. Traverser le village pour rejoindre la D985a. Une fois sur cette route, prendre à droite pour la longer sur 400m environ.

  1. 100m avant le tunnel pare-avalanche, descendre à gauche, pour traverser la rivière de la Séveraisse au niveau du barrage hydroélectrique. Après une courte montée, rejoindre le GRP du Tour du Vieux Chaillol. Prendre à droite et, à partir de ce point, suivre les panneaux indiquant « l’Ubac », en rive gauche de la Séveraisse.
  2. Après 3,5 km environ, prendre à gauche au panneau « Pont de la Scié - alt. 1000m », en direction de « Prentic ». Dans la première épingle, quitter la piste pour monter dans les gorges du torrent de Prentic jusqu’aux maisons du hameau de Prentic. De ce hameau, se diriger vers le Col de Pétarel. 
  3. Au col de Pétarel, prendre la direction du Lac de Pétarel.
  4. À l’entrée de la forêt, vers 1800m d’altitude, prendre la direction « Les Andrieux ». Descendre jusqu’à un nouvel embranchement. Suivre alors la direction du hameau Les Portes. 
  5. Une fois arrivé dans le hameau des Portes, prendre à droite vers le Pont des Oulles, situé à 200m du hameau et le traverser et redescendre vers le village de La Chapelle-en-Valgaudemar.
  • Départ : Refuge des Souffles
  • Arrivée : La Chapelle-en-Valgaudemar
  • Communes traversées : Villar-Loubière, Saint-Maurice-en-Valgodemard et La Chapelle-en-Valgaudemar

Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal


Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone ! Et de privilégier un survol de la zone à une distance de survol de 300m sol soit à une altitude minimale de 1920m.

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Recommandations

Prévoir une bonne réserve d’eau car absence de fontaine à partir du hameau des Garets.

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.


Lieux de renseignement

Maison du Parc du Valgaudemar

Ancien Asile Saint-Paul, 05800 La Chapelle-en-Valgaudemar

http://www.ecrins-parcnational.fr/valgaudemar@ecrins-parcnational.fr04 92 55 25 19

Information, documentation et un espace d'accueil avec des expositions permanente et temporaires. La maison du Parc est labellisée «Tourisme et handicap». Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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