Les Rouies depuis le refuge du Pigeonnier (alpinisme)
Une cordée monte en direction des Rouies
Une cordée monte en direction des Rouies - Ludovic et Marion Imberdis - Parc national des Ecrins
La Chapelle-en-Valgaudemar

2. Les Rouies depuis le refuge du Pigeonnier (alpinisme)

Voie normale (PD-)
Embarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion
Une très belle course de neige dans un cadre sauvage.
Cette course d'initiation convient parfaitement aux personnes qui désirent faire leurs premières armes en montagne et découvrir les techniques classiques de cramponnage et d'encordement avec en prime un magnifique belvédère sur le massif des Écrins. Panorama à 360° garantit…

Description

En sortant du refuge, on suit le sentier bien tracé et régulièrement cairné qui part en traversée légèrement ascendante vers le nord-ouest . En traversant des éboulis, on dépasse le pied de l’éperon issu de la pointe Duhamel puis on atteint le bas d’un couloir plus ou moins enneigé suivant la saison.
Pour atteindre le sommet, il reste une dernière pente raide à gravir (environ 35-40°). Selon les conditions, elle peut se faire soit par sa partie neigeuse, au-dessus de la rimaye, soit par l’arête rocheuse est.

Pour plus d'informations, se référer à l'ouvrage "Voies normales et classiques des Écrins" de Sébastien Constant.
  • Départ : Refuge du Pigeonnier
  • Arrivée : Parking du Gioberney
  • Communes traversées : La Chapelle-en-Valgaudemar et Saint-Christophe-en-Oisans

Les 13 patrimoines à découvrir

  • Androsace de Vandelli
    Androsace de Vandelli - Cédric Dentant - Parc national des Ecrins
    Flore

    L’androsace argentée

    Androsace argentea = A. vandellii
    Les compacts coussins de l’androsace argentée se camouflent dans les fissures des granites et gneiss d’altitude. Ses petites feuilles duveteuses ont une couleur gris-argentée liée à la présence d’un réseau de poils étoilés à leur surface. Toutefois, il est difficile de rater l’éclat des fleurs blanches de cette somptueuse androsace lorsqu’elle s’épanouit ! Cette espèce rare, présente dans les Alpes et jusqu’au sud de l’Espagne, bénéficie d’une protection nationale.
  • Le refuge du pigeonnier
    Le refuge du pigeonnier - Jean-Pierre Nicollet - PNE
    Refuge

    Refuge du Pigeonnier

    Perché à 2423 m, au pied des Rouies, ce véritable nid d'aigle a été restauré au début des années 2000. Il utilise l'énergie solaire et propose des toilettes sèches signes d'une intégration environnementale de l’édifice. Situé quasiment au point culminant de cette randonnée, il est souvent l'occasion d'une petite pause salutaire, aux bords de la mare attenante.

  • Impératoire
    Impératoire - Cyril Coursier - Parc national des Ecrins
    Flore

    L’impératoire

    Imperatoria ostruthium = Peucedanum imperatoides
    Affectionnant les sols de montagne humides et riches, l’impératoire est présente ici en marge de son aire de répartition habituelle. La protection apportée par le refuge et les apports en nutriments par les déchets humains expliquent certainement qu’elle se plaise ici. Cette plante aux ombelles blanches et aux feuilles trilobées possède un rhizome (grosse tige souterraine) autrefois utilisé pour ses multiples vertus.
  • Doronic à grandes fleurs
    Doronic à grandes fleurs - Emmanuel Icardo - Parc national des Ecrins
    Flore

    La doronic à grandes fleurs

    Doronicum grandiflorum
    Cette plante à grosses fleurs jaunes peut aisément être confondue avec ses cousines. Elle se distingue de l’arnica par des feuilles bien plus larges et constellées de petites glandes les rendant visqueuses au toucher. De plus, l’arnica est le seul à posséder deux petites feuilles opposées sur la tige florale. Son autre proche parent, le séneçon doronic, possède quant à lui des feuilles basales plus étroites à l’aspect “gaufré”. Difficile donc de s’y retrouver sans une observation attentive des feuilles !
  • Rhubarbe des moines
    Rhubarbe des moines - Bernard Nicollet - Parc national des Ecrins
    Flore

    La rhubarbe des moines

    Rumex alpinus
    De la même famille botanique que la rhubarbe cultivée des jardins, la rhubarbe des moines se reconnaît à ses grandes feuilles en cœur à leur base. Les pétioles (queues) des feuilles sont d’ailleurs également comestibles, un régal acidulé en compote ou dans les tartes ! De quoi faire oublier que la source d’azote préférée de ces plantes dites “nitrophiles” est bien souvent l’urine des animaux (humains inclus)...
  • Edelweiss
    Edelweiss - Thierry Maillet - Parc national des Ecrins
    Flore

    L’edelweiss

    Leontopodium nivale
    Est-il vraiment nécessaire de présenter cette star des Alpes ? La légende raconte qu'après avoir guidé les Rois mages auprès de l’Enfant Dieu et afin de ne pas faire espérer la venue d’un nouveau Messie, l’étoile préféra quitter la voûte du ciel et se divisa en une pluie d’étoiles filantes au-dessus des Alpes. Ainsi naquirent les “étoiles des glaciers”, véritables petits astres de velours blanc.
  • Les Bans et le pic des Aupillous
    Les Bans et le pic des Aupillous - Dominique Vincent - PNE
    Sommet

    Les sommets

    Au fond du Valgaudemar, cette boucle permet de prendre la pleine mesure de cet « Himalaya des Alpes ». Ce cirque du Gioberney est coiffé de superbes sommets dépassant allègrement les 3000 m d'altitude. D'ouest en est, Les Rouies et ses 3589 m, le Pic du Says (3420 m), le Mont Gioberney (3352 m),la Pointe Richardson (3312 m), les célèbres Bans (3505 m) et les Aupillous à 3458 m. Avec trois cirques glaciaires qui ne faisaient qu'un et ces hauts sommets, on touche ici le domaine de l'alpinisme.

  • Glacier de la Condamine
    Glacier de la Condamine - Olivier Warluzelle - PNE
    Glacier

    Les glaciers

    Le cirque glaciaire du Gioberney propose un panorama à 180° sur les magnifiques glaciers des Rouies, de la Condamine au pied des Bans... Aujourd'hui en recul, il nous reste les polis glaciaires (dalles lissées par l'action érosive des monstres de glace) comme témoignage de leur présence passée.

  • Benoîte rampante
    Benoîte rampante - Mireille Coulon - Parc national des Ecrins
    Flore

    La benoîte rampante

    Geum reptans
    Cette plante à grandes fleurs jaunes se reconnaît aisément par ses longs stolons rougeâtres porteurs de bourgeons capables de s’enraciner en lui permettant ainsi de se propager. Ses fruits, regroupés en une sorte de chignon, s’individualisent à maturité pour être transportés par le vent et continuer la colonisation du milieu. Fixant les éboulis instables en y accumulant de l’humus, cette benoîte est ainsi une pionnière qui prépare le terrain pour l’implantation d’autres végétaux.
  • Saxifrage musquée
    Saxifrage musquée - Cédric Dentant - Parc national des Ecrins
    Flore

    La saxifrage musquée

    Saxifraga moschata
    Du latin saxum (le rocher) et frangere (briser), les saxifrages poussent dans les fissures et donnent l’impression de casser le rocher pour y faire leur place. Présente sur les parois et sommets des Écrins, la saxifrage musquée est parsemée de petites glandes la rendant très collante au toucher. Elle possède de discrètes fleurs d’un ton vert jaunâtre et des feuilles légèrement découpées et disposées en rosettes basales, la distinguant de la saxifrage fausse-mousse (S. bryoides) dont les feuilles font penser… à de la mousse !
  • Saxifrage à feuilles opposées
    Saxifrage à feuilles opposées - Mireille Coulon - Parc national des Ecrins
    Flore

    La saxifrage à feuilles opposées

    Saxifraga oppositifolia
    Cette saxifrage dispose de fleurs d’un rose somptueux qui tranche avec le terne des rochers. Ses petites feuilles triangulaires d’un vert sombre poussent de façon opposée le long de la tige, d’où son nom. Cette espèce a été observée jusqu’à 4070 m dans la face sud de la Barre des Écrins et jusqu’à 4504 m au Dom des Mischabel (Suisse) : elle détient le record d’altitude dans les Alpes !
  • Grenouilles rousses
    Grenouilles rousses - Jean-Philippe Telmon - PNE
    Faune

    Grenouille rousse

    Tantôt dans l'eau, tantôt en dehors, c'est l'amphibien des cimes. Avec le triton alpestre, elle occupe la moindre flaque d'eau jusqu'à des altitudes impressionnantes (2800 m). En léthargie pendant plus de 8 mois à cause des rudesses de l'hiver, elle reste un symbole de l'adaptation à l'altitude. L'hiver, elle s'envase ou bien se glisse hors de l'eau sous des feuilles, une souche, un rocher... à l'abri du gel. Elle pond jusqu'à 4000 œufs en moyenne car, confrontée à ces conditions climatiques et à la prédation (tritons, poissons...), seuls quelques individus deviendront adultes pour assurer la pérennité de la population. Un véritable exemple d'adaptation à l'altitude !

  • Le sommet des Rouies vu de Gioberney
    Le sommet des Rouies vu de Gioberney - Dominique Vincent - PNE
    Flore

    Les milieux

    De 1600 m à 2450 m d'altitude, cet itinéraire est une invitation à voyager à travers différents milieux. Des myrtillers et rhododendrons au minéral des éboulis, des vertes pâtures au mélézin, ce voyage sera rythmé par la traversée de différents milieux à la faune et à la flore spécifiques.


Profil altimétrique


Recommandations

"[Dans les descriptions vous trouverez des altitudes qui servent de repère pour se situer dans une pente, un versant.] Prenez-les avec une marge (~ +/- 30 mètres) surtout lorsque ces repères ne sont pas cotés ou référencés par IGN. En dernier ressort, c’est votre expérience qui vous aidera lorsque, au pied de cinq dièdres tous plus caractéristiques les uns que les autres, vous hésiterez, vous râlerez contre votre topo, ou encore le croquis d’un copain. Il paraît difficile de saisir la complexité d’un itinéraire, uniquement avec une description. Seul le triptyque description / tracés sur photos / carte IGN permet de se faire une idée d’ensemble.
Les conditions d’une voie, de la montagne changent et parfois la description peut différer de ce que vous rencontrerez. Laissez-vous guider. Ces descriptions ne sont pas vérité. Le flair remplace parfois tous les topos. Alors BONNE ROUTE avec ou sans plan du labyrinthe.

D'après l'ouvrage de Sébastien Constant (2007), "Voies normales et classiques des Ecrins", Editions Constant, L'Argentière-la-Bessée, p.18.
Casque, piolet, baudrier, crampons, corde dynamique de 40 m, kit de sécurité sur glacier. Sangles, cordelettes, couteau. Bâtons de marche conseillés.
En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.


Lieux de renseignement

Bureau des Guides Champsaur Valgaudemar

05800 La Chapelle-en-Valgaudemar

http://www.guides-champsaur-valgaudemar.comcontact@guides-champsaur-valgaudemar.com06 16 52 59 56
Passionnés de haute montagne, les guides vous font découvrir de nouveaux horizons, une nouvelle perspective sur la montagne, été comme hiver : alpinisme, escalade, via ferrata, canyoning, ski de rando, cascade de glace...à vous de choisir !

Périodes d'ouverture : Toute l'année.

Page facebook : ici



En savoir plus

Maison de la vallée du Champsaur

, 05260 Pont-du-Fossé

http://www.ecrins-parcnational.fr/champsaur@ecrins-parcnational.fr04 92 55 95 44

Information et documentation, présentation d'expositions temporaires. Vente des produits et ouvrages du Parc. Dans le même espace, accueil de l'office du Tourisme du Haut-Champsaur. Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Maison du Tourisme du Champsaur & Valgaudemar

Les Barraques, 05500 La Fare en Champsaur

http://www.champsaur-valgaudemar.com/04 92 49 09 35
Ouverture toute l'année : du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h.
En savoir plus

Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

Signaler un problème ou une erreur

Vous avez repéré une erreur sur cette page ou constaté un problème lors de votre randonnée, signalez-les nous ici :


Actualités sentiers